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Les négociations pour les futurs tarifs d’achat du photovoltaïque en France ont démarré

Centralesphotovoltaïques>France
15/05/2009 09:25:23 :

Les négociations vont actuellement bon train au Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire (Meeddat) pour les futurs tarifs d'achat de l’énergie photovoltaïque par EDF à partir de 2010 ; une évolution vers trois tarifs de base distincts – de l’ordre de 0,30 € pour les centrales au sol, 0,40 à 0,45 € pour les centrales en intégration simplifiée, c'est-à-dire « rapportée » et non pas « intégrée » au bâti, et 0,55 € pour l’intégration totale au bâti - est envisagée.
 
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Lors des 2èmes Rencontres Photovoltaïque organisée le 25 mars dernier par Lagoa Communication, le sujet avait déjà été évoqué par Hélène Pelosse, directrice de cabinet adjointe du Meeddat.

D’ores et déjà, le tarif le plus élevé réservé à l’intégration totale au bâti fait débat : très contraignant, il porte sur des équipements photovoltaïques monoblocs devant obligatoirement assurer le clos ou la couverture d’un bâtiment, en remplacement d’un élément architectural donc, soit en toiture soit en façade. Le tarif intermédiaire pour l’intégration simplifiée est conçu en particulier pour l’équipement des toitures de bâtiments agricoles et industriels (hangars notamment), mais aussi pour l’équipement d’éléments assimilables à une toiture comme un brise soleil par exemple.

Les tarifs sont dits « de base » : ils devraient notamment être pondérés selon les régions et les taux d’ensoleillement.

Les négociations ne sont pas terminées. Les textes sont attendus pour le deuxième semestre 2009, voire, selon certaines sources, dès juillet.

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Comment devient-on le premier installateur de photovoltaïque pour les particuliers en France ?

Silicium>Intégrateurs>France>Stratégie
13/05/2009 19:55:54 :

Créée en mars 2007, la société Evasol est devenue en moins de deux ans le premier installateur de systèmes photovoltaïques clés en mains pour les particuliers avec déjà plus de 4000 clients en France ; Stéphane Maureau, fondateur et directeur général de l’entreprise, nous explique les raisons de ce succès, qui tiennent essentiellement à une professionnalisation de toutes les fonctions de l’entreprise, une rigueur indispensable dans ce marché en friche qui attire de nombreux nouveaux entrants.

Pour son premier exercice, Evasol a réalisé un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros, porté à 35 millions d’euros en 2008 et qui devrait doubler cette année. Fin 2008, Evasol avait créé 270 emplois directs en CDI et 200 emplois indirects chez des partenaires, essentiellement des couvreurs. Cette année, une centaine de nouveaux collaborateurs devraient rejoindre Evasol.

La première démarche d’Evasol a été de former des technico-commerciaux aux connaissances techniques du photovoltaïque et aux méthodes de ventes, avec un souci de déontologie : « les mesures incitatives pour développer le photovoltaïque en France sont suffisamment attractives pour éviter toute surenchère, un commercial n’a pas de raison de vendre son âme au diable », assure Stéphane Maureau, dont l’école de formation de vendeurs n’est pas uniquement réservée aux besoins de recrutement de son entreprise. Evasol emploie actuellement 150 vendeurs.

L’administration des ventes comprend pour sa part une cinquantaine de personnes. Les démarches auprès d’ERDF et des différents organismes et collectivités locales mobilisent ces « brasse-papier », qui peuvent traiter 1000 dossiers et plus par mois.

Le troisième métier d’Evasol a trait à l’installation proprement dite : si la pose est le plus souvent sous-traitée, la partie électrique finale est réalisée à 100% par ses propres équipes. La qualité de la prestation est bien-sûr primordiale (l’intégré au bâti doit garantir l’étanchéité de la maison). Pour ce faire, Evasol a décidé de faire contrôler ses installations par le CONSUEL, Comité National pour la Sécurité de Usagers de l’Electricité, organisme indépendant chargé de valider la conformité des installations électriques avec les réglementations en vigueur. Evasol a même été habilité par ERDF à effectuer le raccordement des installations de ses clients au réseau et emploie une vingtaine d’électriciens pour effectuer ces raccordements. Quand on sait que, pris de court, ERDF n'a pu raccorder qu'environ 50% des nouvelles installations en 2008 (fin 2008, 10 543 sites étaient raccordés au réseau, alors que les demandes de raccordement à la même époque, au nombre de 24 812, portaient sur 22 375 sites), cette possibilité est décisive. Pour autant, elle pourrait être remise en cause : une évolution de la législation risque d’interdire à des prestataires externes à ERDF d’effectuer les raccordements. On espère alors que l’objectif d’ERDF de simplifier les procédures et de réduire le délai de raccordement au réseau à 4 mois d’ici cet été sera tenu.

Mais la sécurité au travail est également déterminante et régie par des règles extrêmement sévères. « Il nous arrive de nous priver de travailler avec des couvreurs expérimentés qui refusent de se plier à nos règles ; mais le jour où la filière photovoltaïque aura un mort à son actif, son essor sera terni durablement », se justifie Stéphane Maureau. Pour la sous-traitance de la pose, Evasol fait souvent appel à Vinci Construction France, une entité du groupe de BTP qui s’occupe des bâtiments historiques et qui a les mêmes exigences en matière de sécurité.

Les procédures de travail d’Evasol ont été auditées par l’OPPBTP, Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics, qui a décidé de réaliser un film pour les mettre en valeur comme exemple de bonnes pratiques à suivre. Après audit des mêmes procédures, l’assureur AXA a décerné à l’entreprise le trophée national de la maîtrise des risques dans les métiers du bâtiment. Enfin, Evasol emploie une vingtaine de personnes pour le SAV. Les installations devant fonctionner une vingtaine d’années, Evasol a choisi de faire appel à une filière technologique éprouvée en utilisant à 90% des panneaux fournis par Tenesol, société commune à parts égales entre Total et EDF dans laquelle Stéphane Maureau a effectué l’essentiel de sa carrière de 17 ans dans le photovoltaïque.

Stéphane Maureau, fondateur et directeur général d’Evasol

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Le marché français du solaire thermique a progressé de 23% en 2008

Solairethermique>Etudes de marché>France>Europe
13/05/2009 19:54:12 :

Après avoir progressé de 15% en 2007, le marché français du solaire thermique a crû de 23% en 2008, pour représenter, en métropole, 313 000 m2, soit une puissance de 219 MWth, selon les chiffres dévoilés la semaine dernière par Enerplan ; en y ajoutant les départements et collectivités d'outre-mer (DOM-COM), -soit 75 000 m2 de capteurs installés-, le marché français global atteint ainsi 388 000 m2, pour une puissance de 272 MWth.

En valeur, ce marché est proche de 400 millions d’euros et le solaire thermique en France emploie près de 6500 personnes. Le parc cumulé totalisait ainsi fin 2008, pour la métropole et les DOM-COM, 1 877 400 m2 installés, soit l’équivalent de 1314 MWth.

« Ce qui est important, c’est le solaire thermique », martèle André Joffre, président d’Enerplan, qui rappelle que le solaire thermique peut atteindre des rendements de 50% en énergie utile et produit actuellement cinq fois plus d’énergie que le photovoltaïque.

Les perspectives de développement du solaire thermique en France sont considérables, ne serait-ce que par rapport à l’Allemagne, qui perçoit le solaire comme un outil d’indépendance énergétique, à l’instar du nucléaire en France. L’Allemagne a ainsi installé l’an passé quelque 2,1 millions de m² de capteurs solaires thermiques, loin devant l’Espagne, -son dauphin-, avec 445 000 m2 installés, l’Italie (400 000 m2) et l’Autriche (350 000 m2). Le marché européen du solaire thermique a ainsi progressé de 60% en 2008, à 4,52 millions de m2.

Enerplan estime que le solaire thermique pourrait employer 48 000 personnes en France et représenter un marché annuel de 2,9 millions de m2, soit 2 GWth, à l’horizon 2020 (*). Le parc cumulé pourrait ainsi représenter plus de 21 millions de m2 en 2020, soit près de 7 millions de logements équipés d’un système solaire thermique : l’équivalent de 14 GWth.

La création cette année du « fonds chaleur », doté d’un budget de 960 M€ sur trois ans (154 M€ en 2009, 310 M€ en 2010 et 490 M€ en 2011 et à terme de 800 M€ par an), pour financer les projets de production de chaleur renouvelable pour les bâtiments collectifs (biomasse, géothermie, solaire thermique, etc.), ainsi que les dispositifs de prêts à taux zéro écologiques (eco-ptz) pour les particuliers qui peuvent se cumuler avec le crédit d’impôt de 50% devraient largement contribuer à l’essor du solaire thermique dans notre pays.

(*) A titre de comparaison, la filière photovoltaïque, qui employait 3700 personnes pour un chiffre d’affaires de l’ordre du milliard d’euros en 2008, pourrait voir son effectif grimper à 70 000 personnes en 2020.



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La filière photovoltaïque française doit rattraper son retard en R&D, selon PricewaterhouseCoopers

Etudes de marché>France
15/05/2009 09:22:48 :

Après son décollage en 2007 et une accélération l’année suivante, la dynamique de la filière photovoltaïque française devrait se poursuivre jusqu’à fin 2010, selon une étude qualitative réalisée par PricewaterhouseCoopers, qui pointe néanmoins des retards à combler en R&D ; les prévisions du Grenelle de l’environnement semblent pourtant être en deçà de la réalité, car la capacité supplémentaire installée en 2009 est estimée entre 200 et 300 MW.

Le développement du PV en France, essentiellement lié aux installations résidentielles depuis 2007, est aujourd’hui aussi porté par des installations de plus grande taille (au-dessus de 3 kW crête). Le bilan économique pour les utilisateurs est positif, avec des tarifs d'achat pour l’intégré au bâti encore élevés et des conditions d’ensoleillement allant de bonnes à excellentes (notamment dans le Sud). D’après le rapport PricewaterhouseCoopers, cette dynamique positive devrait au moins durer jusqu’à fin 2010, portée par ces mêmes fondamentaux et accélérée par une baisse du prix des modules du fait d’une importante surproduction ces deux dernières années.

En parallèle, le secteur aval devrait entamer une consolidation aux dépens des sociétés qui n’ont pas bâti une croissance pérenne par manque de fonds, de moyens techniques et de moyens financiers. « Aujourd’hui plus de 180 sociétés sont présentes dans l’aval de la production en France. La pression concurrentielle couplée à une baisse des tarifs d'achat dès 2012 devrait accentuer la consolidation », précise Benjamin Cros, Senior manager en charge de l’énergie pour le pôle Conseil en Stratégie de PricewaterhouseCoopers.

En amont, le marché est très concentré. Le développement de la filière française profite d’abord aux fabricants étrangers de cellules et modules, en particulier allemands, chinois et japonais, qui bénéficient d’une avance technologique. « La France doit se doter d’une stratégie de développement ambitieuse pour que cette industrie attire des capitaux étrangers et soit une pourvoyeuse pérenne d’emplois. En amont, de nombreuses opportunités existent, par exemple en R&D : dans le domaine des technologies « couches minces » ou bien via l’intégration verticale par certains acteurs français de l’aval de la chaîne», note Alain Calmé, associé en charge du Conseil en Stratégie chez PricewaterhouseCoopers.

À moyen et long termes, le secteur devra relever des défis structurels. Le niveau de qualité des prestations d’installation/exploitation reste assez peu homogène selon les acteurs. L’accessibilité au réseau demeure un enjeu majeur de la croissance. Les problèmes de stockage et de transport de l’électricité ne sont pas encore résolus. Enfin, même si le photovoltaïque a toute sa place dans nos maisons du futur, l’intégration dans les toits demande selon les endroits des ajustements esthétiques.

« Pour les acteurs de la filière, l’enjeu est triple : capter au maximum la croissance attendue du marché, tirer profit des mouvements du paysage concurrentiel, et enfin gérer les incertitudes sur le financement de projets », souligne Alain Calmé.

Cependant des incertitudes demeurent quant à la pérennité de la croissance de la filière. Au-delà de 2012, la visibilité est limitée. Le gouvernement a annoncé son intention de maintenir les tarifs d'achat jusqu’en 2012 mais des aménagements par segments (entre parc professionnel / résidentiel, et intégré ou non au bâti) peuvent se produire à partir de 2010. En outre, il subsiste encore pour la filière un risque de scénario de développement similaire à celui qu’a connu l’industrie éolienne. « L’avenir immédiat dépendra de facteurs externes autant qu’internes au marché français, en particulier de l’amélioration de l’accès au crédit, du développement du marché dans d’autres pays (Etats-Unis, Italie), de la consolidation attendue dans l’aval de la filière, et bien sûr du niveau de soutien du gouvernement (avec une première échéance annoncée au deuxième semestre de 2009) », indique Benjamin Cros.

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SOMMAIRE du 14/05/2009
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 L'ESSENTIEL
Les négociations pour les futurs tarifs d’achat du photovoltaïque en France ont démarré
Comment devient-on le premier installateur de photovoltaïque pour les particuliers en France ?
Le marché français du solaire thermique a progressé de 23% en 2008
La filière photovoltaïque française doit rattraper son retard en R&D, selon PricewaterhouseCoopers
 EN BREF
Rendement de conversion de 19,6% pour des cellules solaires CIGS
Objectif : 15% de rendement pour des panneaux solaires CdTe
Une conférence sur le marché français du photovoltaïque le 28 mai à Munich
Hausse de 45% du chiffre d’affaires de Tenesol en 2008
Les fabricants allemands Ersol et Q-Cells revoient leurs prévisions 2009 à la baisse
Résultats : Entech Solar, Phoenix Solar, Satcon, Centrosolar, Solon, Motech, Applied Materials, GT Solar
Wacker obtient 400 M€ de la BEI pour la construction d’une usine de silicium
Une centrale photovoltaïque de 104 MW en projet à Marseille
Une centrale au sol à panneaux couches minces de 8,4 MW est entrée en service en Allemagne
Réalisations : Allemagne, Espagne, France, Italie, Luxembourg
 REVUE DE PRESSE
TSMC prépare son arrivée dans la filière industrielle du solaire
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