L'essentiel Mercredi 14 Décembre @ VIPress.netSoitec invente l'électricité solaire solidaire
Paris –. Le soleil n'était pas au rendez-vous ce 13 décembre à Paris pour le lancement du mini-tracker Plug&Sun par Soitec, spécialiste du solaire photovoltaïque à concentration, qui fera pourtant entrer le soleil, ou plutôt ses bienfaits sous forme d'électricité, dans nombre de chaumières. Avec ses 3 m2 de modules PV, ce mini-tracker de 2,3 kWc fournissant 4 kWh d'électricité propre dans les zones très ensoleillées apporte en effet une réponse aux besoins énergétiques de sites isolés non connectés, voire non connectables, à un réseau électrique. Partant du constat que 20% de la population mondiale n’a pas accès à l’électricité alors qu'une large majorité des régions concernées possède un immense potentiel en énergie solaire, Soitec crée parallèlement la fondation Sunidarity afin de soutenir les organisations œuvrant au développement économique et humain de ces régions …
« Nous nous sommes fixés pour objectif d'apporter une solution aux zones non électrifiées mais aussi de remplacer d'autres sources d'énergies, économiquement peu efficaces ou plus polluantes comme, par exemple, des groupes électrogènes, avec un rendement supérieur et en affranchissant les utilisateurs des livraisons de carburant, parfois hypothétiques et toujours plus coûteuse. Quelque 40% de la population mondiale n'a soit aucun accès à un réseau électrique, soit seulement un accès à des solutions alternatives ou à un réseau peu ou pas fiables », nous a confié André-Jacques Auberton-Hervé, pd-g de Soitec.
20000 à 30000 euros pour 12 kWh d'électricité propre et fiable
L'offre complète Plug&Sun comprend un à trois trackers. Avec l'onduleur, le câblage et le système de stockage, une solution à trois trackers, fournissant donc 12 kWh d'électricité, pourrait représenter de 20000 à 30000 euros, selon les conditions de livraison et d'installation.
Conçu en interne chez Soitec qui en assurera aussi la fabrication, le mini-tracker biaxial transportable Plug&Sun sera livrable fin du premier trimestre 2012 pour environ 5000 euros pièce. La société de Bernin, dans l'Isère, proposera toutefois aussi une solution complète intégrant un système de stockage de l'électricité produite le jour pour être consommée la nuit, avec des batteries lithium ou plomb notamment. De quoi alimenter en continu, 24h24 et 7j/7, une oasis ou un village isolé, des biens d’équipements (réfrigérateur, par exemple), une école, un dispensaire ou un hôpital, une antenne radio, voire une mini ou micro-entreprise, et globalement aider à désenclaver une partie de territoire en y apportant l'ingrédient essentiel pour le développement économique mais aussi pour l'éducation et la santé … Le mini-tracker présente ainsi un intérêt tout particulier pour des entreprises et organisations à la recherche de systèmes faciles à transporter et à installer.
« D'où la vocation de Sunidarity, un programme porté par les 1500 employés de la société », nous a précisé M. Auberton-Hervé. « Nous lançons ce jour le premier appel à propositions. Nous choisirons chaque année trois projets auxquels nous mettrons à disposition le produit innovant Plug&Sun. »
Le programme Sunidarity
L'intérêt pour des systèmes de fourniture d'énergie tels que le Sun&Plug était notable à la soirée de lancement du programme, avec la présence de nombreuses organisations, comme Energie sans frontières ou encore Solidarité Internationale pour ne citer qu'elles, ainsi que de représentants de pays comme la Jordanie ou le Turkménistan.
Dans le cadre du programme Sunidarity, Soitec sélectionnera des projets qui se distingueront par leur innovation et qui offrent une réelle avancée en matière de développement local, la difficulté de la problématique à résoudre, et le niveau d’intégration à un projet de développement global. Tous les domaines d’application seront étudiés : éducation, information, communication, santé, agriculture, etc. Dans ce même cadre, la société sera également partenaire du programme BipBop de Schneider Electric pour l’accès à l’énergie et l’électrification de régions isolées.
Pour le premier appel d'offres de Sunidarity, les organisations peuvent déposer leur dossier de candidature jusqu’au 15 avril 2012, directement sur le site de Soitec, en cliquant [L]www.soitec.com|ici[/L]
Rappelons que la technologie du solaire photovoltaïque à concentration de Soitec, leader mondial dans les matériaux semiconducteurs d’extrêmes performances pour l’électronique et l'énergie, est particulièrement adaptée aux zones à fort ensoleillement et hautes températures.
Appel d'offres pour la reprise de Photowatt
Le cabinet Bauland, Gladel & Martinez, administrateurs judiciaires associés, vient de publier un appel d'offres pour la reprise de Photowatt avec une date limite fixée au 13 janvier 2012. Parallèlement, un collectif de chercheurs français, reconnus dans le secteur du photovoltaïque, appellent à « faire de la crise une opportunité pour un nouveau départ dans le contexte d’une filière photovoltaïque française performante » …
Le cabinet Bauland, Gladel & Martinez précise : Photowatt (444 salariés) est le leader historique de la conception et de la fabrication de cellules photovoltaïques en France et une entreprise à la pointe de l'innovation dans le domaine des technologies solaires, avec un savoir faire dans toutes les étapes de la production, de la mise en œuvre du matériau (lingots et tranches de silicium, cellules solaires) jusqu'à l'installation de solutions clés en mains sur toitures ou champs solaires.
Sa capacité de production s'établit à 81 MW dans les lingots de silicium, 68 MW dans les tranches de silicium, et 50 MW dans les cellules solaires. Le chiffre d'affaires sur l'exercice 2011 (clos le 31 mars) s'élevait à 159 M€, contre 131 M€ sur l'exercice 2010.
Le collectif de chercheurs reconnus du secteur du photovoltaïque en France a, lui, publié un communiqué concernant la situation de Photowatt pour lancer un appel à tenir le cap et dépasser cette situation de façon positive. Ce groupe de chercheurs comprend Daniel Lincot, directeur de recherche au CNRS à Paris, Abdellilah Slaoui, directeur de recherche au CNRS à Strasbourg, Santo Martinuzzi, ancien professeur de l'université de Marseille, Jean Eric Bourée, ancien chercheur au CNRS-École Polytechnique, Bernard Equer, ancien directeur de recherche au CNRS-École Polytechnique (ces trois derniers aussi expert indépendant), Mustapha Lemiti, professeur à l'université de Lyon, Arnaud Etcheberry, directeur de recherche au CNRS-Versailles, et Alain Dollet, directeur de recherche au CNRS à Perpignan.
Extraits du communiqué
« Les chercheurs soulignent le potentiel scientifique, technologique et humain remarquable de l’entreprise Photowatt, intégrant l’ensemble de la chaîne de production de la technologie silicium. La disparition de ce potentiel porterait un coup à la construction d’une filière photovoltaïque française performante et solidaire. Ils considèrent que la crise est conjoncturelle et peut être surmontée. Ils appellent à des initiatives dans ce sens en mettant l’accent sur l’innovation industrielle et le développement de liens étroits avec la recherche.
...
Notre vision est donc que la crise de Photowatt, aussi dramatique qu’elle soit, peut représenter une opportunité pour le développement de l’ensemble la filière photovoltaïque française (de l’amont à l’aval) que l’on réclame de toutes parts, à juste titre. Elle maintiendra en France, dans un contexte local de renforcement des synergies existantes - et, nous l’espérons, avec un leadership français -, une brique industrielle essentielle accumulant près de trente ans de savoir faire technologique et d’innovations, qui ne demande qu’à rebondir lorsque le contexte de compétition nous redeviendra favorable, ce qui ne saurait manquer. Elle permettra aussi la sauvegarde maximum de l’emploi au sein de l’industrie photovoltaïque des personnels durement touchés dans l’ensemble du secteur. Dans ces conditions la crise de Photowatt représente en fait l’opportunité d’un nouveau départ sur des bases stratégiques nouvelles solides et solidaires, et d’une ambition retrouvée. Nous sommes prêts, scientifiques et acteurs de la R&D française du photovoltaïque à nous y engager. »
Enfin, à l’invitation du collectif Superwatt, Eva Joly, candidate du parti Europe Ecologie - les Verts aux élections présidentielles de 2012, discutera du développement de l’énergie photovoltaïque, et de Photowatt, avec des membres du collectif et le public le vendredi 16 décembre 2011 à Bourgoin-Jallieu. A cette occasion, le collectif Superwatt lancera son site internet www.superwatt.fr ainsi qu'une opération en ligne intitulée « Adoptez une cellule ». Afin de manifester leur soutien à la filière photovoltaïque, chacun sera invité à
adopter symboliquement en ligne une cellule photovoltaïque.
Pour en savoir plus sur l'appel d'offres de reprise, cliquer [L]http://www.bgm-aj.com/nos-opportunites|ici[/L]
L'Allemand Solon en redressement judiciaire
L'hécatombe dans le solaire a atteint l'Allemagne. Solon est la première grande société du photovoltaïque outre-Rhin à se retrouver en cessation de paiements. Les négociations avec les investisseurs, les banques et autres garants financiers n'ayant pu aboutir à l'amiable, une demande de mise en redressement judiciaire a été déposée pour Solon et ses filiales Solon Photovoltaik, Solon Nord et Solon Investments …
Solon ayant entamé des négociations depuis plusieurs mois sans succès, la société souhaite maintenant saisir la possibilité de se restructurer dans le cadre d'un redressement judiciaire, est-il précisé dans un communiqué de presse.
Le 15 novembre dernier, Solon avait publié son bilan financier pour les 9 premiers mois de l'année 2011, avec un chiffre d'affaires de 358,2 millions d'euros, en baisse de 11%, dont 83% réalisés hors Allemagne, et des pertes opérationnelles de 113,8 millions d'euros. La perte nette s'établissait à 208,3 millions d'euros. Sa dette nette se montait, elle, à 396 millions d'euros.
Solon employait 798 personnes à fin septembre 2011. Début octobre, la société avait mis une centaine de ses employés au chômage technique et chargé Walter Bickel, directeur général du cabinet de conseil Alvarez & Marsal Allemagne, de préparer la restructuration.
Solon vient par ailleurs de vendre un parc solaire (photo ci-dessous) de 2,72 MW fournissant près de 4000 Mwh/an d'électricité, réalisé à Orta Nova, dans les Pouilles, avec un contrat de service et de maintenance sur 5 ans.
Energaïa 2011 : un bilan en demi-teinte
Moins d'exposants, moins de visiteurs, une ambiance mitigée, une omniprésence du photovoltaïque et des professionnels entre attentisme et espoir sur un marché ravagé : tel est le bilan de la 5e édition du salon Energaïa, dédié à toutes les énergies renouvelables mais finalement à très forte connotation PV. Pour Enjoy Montpellier, société organisatrice, un vent d'optimisme a néanmoins soufflé sur cette édition ...
Les 420 exposants venus de plus de 20 pays ont accueilli 21500 visiteurs « de qualité », selon les exposants, avec essentiellement des professionnels du secteur très exigeants techniquement et près de 370 rendez-vous d’affaires B to B. Rappelons que la fréquentation du salon avait atteint près de 30000 visiteurs en 2009 (400 exposants), puis 37000 en 2010 (540 exposants).
Les trois trophées innovations récompensent Solairemed (Trophée Or) pour IQSUN MB, une nouvelle génération d'optimiseurs de panneaux photovoltaïques avec dispositif de sécurité et compensateur de température et vieillissement, Enphase Energy (trophée Argent) pour son système micro-onduleur désormais commercialement disponible en France et au Benelux, et Mitjavila (trophée Bronze) pour un brise-soleil photovoltaïque mixte à lames orientables.
Le trophée des Eco-Maires a, quant à lui, été décerné à la ville de Vitré pour son projet « éclairer la ville d’un jour nouveau ». Depuis fin 2009, des lampadaires à DEL 30 W avec des durées de vie d'environ 60 000 heures ont remplacé la majorité des lampadaires boules de 125 W. Les autres sont remplacés par des lampadaires à DEL assurant une économie moyenne de 50% grâce à un système d'abaissement de puissance intégré
Nouveautés produits
Auversun a exposé, comme prévu, le premier panneau photovoltaïque à micro-onduleur intégré, avec un micro-onduleur de la société américaine Enphase, qui offre des avantages aux plans sécurité, productivité, fiabilité, facilité d'installation et maintenance. Parallèlement, la société poursuit sa stratégie vers le haut de gamme avec des panneaux PV avec des cellules solaires haut rendement (mono, pseudo-mono et multicristallin), des panneaux PV avec des cellules à émetteur sélectif (jusqu'à 19% de rendement) ainsi que des panneaux PV avec un cadre composite qui ne nécessite pas de mise à la terre. Des panneaux PV avec des cellules solaires à contact arrière pour un plus haut rendement sont en développement.
Centrosolar a lancé Estetiq SF, une solution d'intégration au bâti prête à poser, compatible avec les règles du CEIAB pour 2012, conçue en coopération avec des développeurs du bureau d'études de l'IRFTS. Estetiq SF est adapté à toutes les couvertures, y compris l'ardoise, sans qu'il y ait nécessité de modifier la structure existante. Un kit de 3 kW s'installe en seulement 6 heures à deux poseurs.
Photowatt, acteur historique du solaire photovoltaïque en France qui se bat actuellement pour sa survie, a introduit son offre Wattéa Plus, un panneau photovoltaïque de 185 W,avec 48 cellules et fond noir ou blanc, doté d'un cadre noir plus esthétique que la génération Wattéa, disponible à partir de mars 2012 (avis technique disponible pour tout type de tuile). L'offre se décline aussi en Wattéa Plus Pro, avec profilé et bac métallique. Mais la réelle innovation chez Photowatt réside dans le système Wattéa Clip, dédié aux toitures en ardoise. Doté de deux brevets européens liés aux exigences 2012 du CEIAB pour l'intégré au bâti, Wattéa Clip se distingue par sa facilité d'installation : fixation d'un rail inférieur, positionnement du panneau PV avec système pare-close, clipsage du rail supérieur et blocage au maillet.
Sovello présentait son nouveau panneau photovoltaïque Pure Power SV-L Low Voltage, disponible dans les puissances 225, 230, 235 et 240 Wc. Comparé à la série SV-X, la SV-L offre 10% de surface active en plus, tandis que la technologie basse tension permet des strings de connexion plus longs. La SV-L vise plutôt les grandes installations PV, réservant la série SV-T aux toitures résidentielles. Sovello offre une garantie de performance à 99% pour la première année sur les panneaux Pure Power, avec une dégradation linéaire maximale de 0,6%/an sur 24 ans. Dotés d'un verre spécial traité anti-reflets, les panneaux produisent aussi à faible luminosité. Sovello estime ainsi à 4% seulement la perte de rendement de conversion à une luminosité de 200 W/m2.
Nexans, un spécialiste du câble, a annoncé un câble photovoltaïque « split & plug » sous l'appellation Energyflex BE-Fast, qui regroupe en fait deux câbles - 1 kV - en élastomère d'une grande souplesse, pouvant être enroulé et manipulé d'un seul tenant mais aussi séparé à mains nues, sans risque de se blesser ou encore d'abîmer l'isolation, pour effectuer l'interconnexion des panneaux PV aux coffrets de raccordement ou aux onduleurs. Le concept « split & plug » se traduit par un gain de temps de 30 à 50% lors de la pose.
Nous reviendrons sur d'autres nouveautés dans le prochain numéro.
First Solar révise une nouvelle fois ses prévisions 2011 à la baisse
First Solar, fournisseur et leader mondial des panneaux photovoltaïques à couches minces en CdTe, vient de revoir ses prévisions pour l'exercice 2011 à la baisse, à 2,8-2,9 milliards de dollars contre 3 à 3 milliards de dollars en octobre dernier (et 3,6 à 3,7 milliards de dollars encore début août), à cause des retards de réalisation sur divers projets. La firme américaine vise néanmoins un résultat net consolidé de 575 à 600 millions de dollars pour 2011, et une remontée spectaculaire de son chiffre d'affaires vers 3,7 à 4 milliards de dollars en 2012, dont 1,7 milliard de dollars avec son activité systèmes …
Parallèlement, la société rationalise sa direction en regroupant les activités mondiales de ventes et de développement de projets entre les mains de Jim Brown, désormais président et responsable Global Business Development. TK Kallenbach, président de la division composants, va quitter la société au 1er janvier prochain.
« Nous visons à améliorer encore notre productivité en 2012 mais nous recalibrons nos activités et nous focaliserons désormais sur des marchés durables plutôt que sur des marchés subventionnés », a précisé Michael Ahearn, fondateur et ancien CEO, poste qu'il occupe à nouveau en intérim depuis le départ de Rob Gillette, dans un communiqué.
France : une année 2012 qui sera difficile
Pour Pascal Tirtiaux, responsable grands comptes pour la France et le Benelux chez First Solar, l'année 2012 s'annonce complexe en France. « La France a tout pour que le solaire se développe, aux plans des surfaces disponibles, -avec des terrains de conversion, des bandes de terrain le long des voies ferrées ou sur le bord des autoroutes, des toitures inexploitées-, de l'ensoleillement et du savoir-faire. Mais nous ne maîtrisons pas le calendrier, surtout à cause des appels d'offres sur les centrales de grande taille, et nous n'avons aucune visibilité à long terme », a-t-il précisé lors d'un récent entretien. Nul ne s'étonne donc plus que la firme ait gelé (officiellement, « en attente ») il y a près d'un an le projet d'usine en partenariat avec EDF à Blanquefort, en Gironde. Le contrat de location du terrain s'éteint fin 2012. Depuis, l'usine au Vietnam, dont les bâtiments avaient par contre déjà été construits, a subi le même sort.
La firme a toutefois terminé l'extension de son site en Allemagne, avec la construction d'une deuxième usine identique à la première. Inaugurée il y a quelques semaines, cette extension porte la capacité de production annuelle totale à 2,3 GW à fin 2011. « Notre taux d'utilisation est à 98% », précise Pascal Tirtiaux. Partant, First Solar compte monter à 2,8 GW d'ici fin 2012 en augmentant encore d'environ 10% la productivité par ligne (à 70 MW), mais aussi avec la mise en service d'une usine de 280 MW à Mesa, Arizona.
« First Solar n'est pas encore très présent sur les marchés émergents, et nous souhaitons développer ce secteur, en visant des centrales au sol dans des régions où le solaire est déjà compétitif », souligne Pascal Tirtiaux. Le secteur des grandes centrales au sol a été globalement privilégié par l'Américain jusqu'ici, et seulement 1/3 des centrales équipées par First Solar sont en toiture. Une situation qui ne devrait pas beaucoup changer à l'avenir, même si plusieurs études ont montré que la technologie CdTe, telle qu'elle est mise en œuvre par First Solar, ne présenterait pas de risques dus aux matériaux utilisés et pourrait donc équiper sans arrière-pensée des toitures PV.
Rappelons que First Solar a passé le cap des 5 GW de puissance cumulée sortie de ses lignes de production à la mi-novembre 2011, ce qui représente 66 millions de panneaux PV depuis le démarrage commercial en 2002. Le rendement de conversion des panneaux PV en CdTe commercialisés au 3e trimestre 2011 se situait en moyenne à 12,4%, alors que le coût de production s'établissait à 0,74 $/W ; en laboratoire, la firme a déjà atteint 17,3%. A l'horizon 2014, la firme s'est fixé pour objectif un coût de production de 0,52 à 0,63 $/W, un objectif de coût d'installation de 0,91 à 0,98 $/W, et l'introduction d'un panneau PV offrant jusqu'à 100 W de puissance (contre 87,5 W pour la série actuelle FS 3).
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