L'essentiel Lundi 12 Avril @ VIPress.net

Le Comité d'évaluation de l'intégration au bâti prépare ses premiers avis techniques pour le 1er juillet

Centralesphotovoltaïques>France>Réglementation
12/04/2010 20:06:54 :


Annoncé dès le projet d'arrêté tarifaire en septembre dernier, le Comité d'Evaluation de l'Intégration Au Bâti (CEIAB), créé à la mi-janvier par la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC), publiera le 1er juillet prochain ses premières listes de produits ayant reçus un avis favorable pour les tarifs soit d’intégration au bâti soit d’intégration simplifiée au bâti ; ces listes seront disponibles sur le site Internet du CEIAB et remises à jour au minimum tous les deux mois ….

Rappelons que le rôle du CEIAB consiste à accompagner tous ceux qui souhaitent s’équiper de panneaux photovoltaïques. Il examine les procédés d'intégration photovoltaïques qui lui sont soumis, pour déterminer s'ils respectent ou non les critères d'intégration ou d'intégration simplifiée au bâti, au sens du nouvel arrêté tarifaire du 12 janvier 2010, modifié par l'arrêté du 16 mars 2010.

Le CEIAB est composé d'un représentant du ministère en charge de la construction, d'un représentant de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), d'un représentant du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), d'au plus cinq représentants des services de l'Etat, désignés par la Direction générale de l’énergie et du climat. La DGEC en assure la présidence, l’Ademe le secrétariat, et le CSTB l’instruction préalable des dossiers, en liaison avec l’Ademe et la DGEC.

Les critères techniques d'intégration ou d'intégration simplifiée au bâti sont complexes. C'est pourquoi le CEIAB mettra à disposition deux listes, non exhaustives dans la mesure où elle sont établies sur demande volontaire de l'industriel ou du distributeur, afin de classer les procédés d'intégration photovoltaïques selon leur éligibilité aux différents tarifs.

Le CEIAB n'examine que les critères techniques d'intégration, définis par l'annexe 2 de l'arrêté du 12 janvier 2010, modifié par l'arrêté du 16 mars 2010, et non pas les critères non techniques (âge, usage, clos et couvert du bâtiment), qui sont variables d'un projet à l'autre et doivent être respectés par le porteur de projet.


Pour en savoir plus en ce qui concerne le fonctionnement de l'entité, veuillez consulter le site du [L]http://www.ceiab-pv.fr|CEIAB[/L]

Le CEIAB présente aussi sur son site le dispositif tarifaire actuel de l'électricité photovoltaïque. Voir le [L]http://www.ceiab-pv.fr/servlet/getBin?name=DED245E22F973E2DCEE8E5AE630BF2BD1270224979668.pdf|tableau[/L]

Tenesol lance une « box » photovoltaïque à destination des particuliers

Silicium>Panneaux >France>Investissements>Stratégie>Résultats financiers
13/04/2010 16:32:33 :


Se présentant à la manière des opérateurs Internet comme un fournisseur d’accès au soleil, Tenesol, filiale 50/50 des groupes Total et EDF, se lance sur le marché de la vente directe aux particuliers, avec l’objectif d’équiper plus de 7000 clients d’ici fin 2010. Aux côtés de ses métiers traditionnels de la fabrication de modules à l’exploitation en propre de centrales solaires, cette offre devrait à cette échéance mobiliser environ 15% de sa capacité de production qu’il va faire croître de 60% cette année à 170 MWc et représenter plus de 20% de son chiffre d’affaires…

Tenesol entre sur le créneau de l'équipement des particuliers avec l’expérience de plus de 12000 installations réalisées depuis trois ans au travers de son association avec Evasol, à qui il fournissait des panneaux. Il va se retrouver désormais en concurrence avec son ancien client, qui a souhaité diversifier ses sources d’approvisionnements, mais surtout avec les plus de 1000 sociétés qui font aujourd’hui de la vente d’installation PV aux particuliers sans réelle compétence. « Aujourd’hui, les prix des installations pour les particuliers s’échelonnent de 18 000 à 33 000 euros pour une offre de 3 kWc, avec des disparités de qualité qui ne sont pas aisément perceptibles pour le consommateur et des pratiques commerciales qui sont parfois inacceptables. Nous avions un devoir moral d’agir pour sécuriser le marché en apportant plus de qualité », souligne Olivier Mercou, en charge de cette nouvelle activité au sein de Tenesol. On l’aura compris, Tenesol ne sera pas le mieux disant en terme de prix (une offre en dessous de 20 000 euros est plutôt, selon lui, en dessous du prix de marché), mais sa « Tenesol box » se veut un gage de qualité. Quid de la répercussion de la baisse des prix des panneaux de 30% à 40% depuis le premier semestre 2008 dans le coût des installations pour les particuliers ? Tout d’abord, « le prix des panneaux remonte depuis un à deux mois, tiré par la forte demande en Allemagne et dont la France prend le relais actuellement », assure Benoît Rolland, directeur général de Tenesol, qui ajoute que les coûts matières (y compris l’onduleur) ne représentent qu’un peu plus de 50% du coût total d’une installation.


La TenesolBox
L’offre « d’accès illimité au soleil » de Tenesol s’adresse uniquement à l’intégré au bâti (prix d’achat de 0,58 €/kWh), se décline en trois puissances (2, 2,5 et 3 kWc) et en six étapes : étude du projet, plan de financement, prise en charge des démarches administratives, fabrication française de panneaux assemblés à Toulouse, installation au travers d’un réseau d’installateurs formés par Tenesol aussi bien sur le plan technique que sur celui de la sécurité, et, enfin maintenance des installations. « Pour son seul projet, le client devrait avoir à faire à entre 10 et 15 personnes », souligne l’industriel pour vanter le sérieux de sa prestation. Tenesol devra ainsi trouver et former 20 à 30 partenaires-installateurs d’ici fin 2011, soit entre 200 et 300 personnes. Son offre commerciale démarre aujourd’hui dans le sud de la France, avec une couverture qui sera étendue à l’ensemble de la métropole d’ici l’été 2011. La box du fabricant intègre notamment ses propres panneaux (dont un modèle haute puissance de 250 W qu’il vient de commercialiser) et un onduleur du fabricant allemand Delta.

Gage de pérennité auprès des clients, Tenesol met en avant son expérience de 26 ans dans le solaire et la solidité de ses résultats financiers : l’an passé, l’industriel a vu en effet ses ventes progresser de 29%, à 249 M€, pour un bénéfice net de 20 M€. Le groupe va de plus augmenter cette année sa capacité de production de panneaux de 60% dans ses deux usines de taille identique du Cap, en Afrique du Sud et de Toulouse, pour la porter de 105 MWc (soit environ 500 000 modules) à 170 MWc (soit 800 000 modules). Côté cellules, l’industriel français s’approvisionne auprès de 4 fabricants dans des proportions sensiblement équivalentes (Del Solar aux Etats-Unis, Soliva à Taïwan, Q-Cells en Allemagne et Photovoltech en Belgique). D’ici la fin de l’année, Tenesol recevra également les premières cellules de la ligne pilote de MPO dans le cadre du [L]http://solaire.europelectronics.net/?id=tmhdzvffvpduck|projet PV20[/L] auquel il participe.



Le solaire allemand a explosé en décembre 2009, avec 1,46 GW de nouvelles installations

Centralesphotovoltaïques>Allemagne>Réalisations
12/04/2010 20:05:05 :


Les chiffres des installations photovoltaïques réalisées en décembre 2010 en Allemagne étaient très attendus : au final, la Bundesnetzagentur (Agence nationale des réseaux) publie une liste de 42188 installations totalisant 1,46 GW pour le dernier mois de l'année passée ; la croissance du marché allemand dépasse ainsi les 60% sur l'ensemble de l'année, avec 3,8 GW de nouvelles installations, pour une puissance totale installée, et raccordée au réseau, de 9,8 GW ….

De janvier à septembre 2010, le parc solaire photovoltaïque allemand avait déjà progressé de 1,5 GW. Il s'y ajouterait maintenant une puissance installée et raccordée de 2,5 GW pour la période d'octobre à décembre 2010. La puissance installée et raccordée en décembre serait trois fois plus importante que celle réalisée en novembre. Ces chiffres sont provisoires. La société d'études Solarbuzz a ainsi révisé son estimation du marché mondial 2009 à la hausse de 0,87 GW, de 6,43 GW à 7,3 GW.

Selon les statistiques de la Bundesnetzagentur, la Bavière est l'état fédéral possédant la plus forte puissance PV installée, avec 3,8 GW de puissance totale installée dont 1,48 GW en 2009. Il arrive largement en tête, devant le Bade-Wurttemberg qui affiche 1,77 GW de puissance totale installée, dont 551 MW en 2009. Partant, de plus en plus d'experts du secteur prennent position pour une réglementation tarifaire incluant une composante régionale, afin de diversifier l'adoption du PV au plan géographique, à l'image de l'opinion de notre confrère d'outre-Rhin Photon.

Une telle réglementation tarifaire aurait pour effet non seulement de répartir les emplois sur le territoire national, mais aussi de permettre une installation rentable de centrales PV dans les régions moins ensoleillées au nord du pays sans offrir des retours sur investissements excessifs dans les régions du sud. L'idée consisterait d'utiliser la baisse des tarifs d'achat prévue courant 2010 comme différentiateur, par exemple en diminuant les tarifs d'achat de 23% dans le Bade-Wurttemberg et de 26% en Bavière, mais seulement de 5% à Hambourg, Brême et en Schleswig-Holstein, et de 8% en Basse-Saxe et en Rhénanie du Nord-Palatinat, etc.

A lire [L]http://www.photon.de/newsletter/document/22385.pdf|ici[/L] (en allemand)

Depuis le 1er janvier 2009, les exploitants de centrales PV sont obligés de notifier l'emplacement et la puissance de tout nouveau site à la Bundesnetzagentur puisque la réglementation tarifaire prévoit une adaptation annuelle des tarifs d'achats en fonction des nouvelles puissances installées.
Les chiffres concernant les installations réalisées outre-Rhin en janvier et février 2010 devraient être connus avant la fin avril.



Le solaire thermodynamique permet un coût de production d'énergie de 0,18 $/kWh, selon Floyd Associates

Solairethermique>Etudes de marché
12/04/2010 20:04:23 :


Le solaire à concentration (CSP), ou thermodynamique, permettrait d'ores et déjà d'obtenir de l'énergie à un coût moyen de 0,18 $/kWh sur toute la durée de vie d'une centrale, voire moins, estime Floyd Associates dans une récente étude ; cette dernière comprend notamment le profil des quinze principaux fournisseurs mondiaux de ce type de centrales solaires, dont Ausra, récemment racheté par le Français Areva, mais aussi Novatec Biosol et Siemens (Allemagne), Abengoa Solar et Acciona Solar (Espagne) et Aora Solar (Israël) ….

Par comparaison, la société d'études indique que le coût de l'énergie solaire provenant d'une centrale photovoltaïque se situerait entre 0,20 et 0,40 $/kWh

Pour plus d'informations, veuillez cliquer [L]http://www.floyd-associates.com/solar2.pdf|ici[/L]

Le CEA se positionne sur les énergies alternatives

Silicium>Couches minces>Autretechno>Cellules >Energies renouvelables>France>R&D
12/04/2010 20:02:49 :


Annoncé en janvier dernier, le changement de dénomination du CEA en Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives vient d'être entériné avec la présentation de la stratégie de l'entité dans ce dernier secteur dirigé par Jean Therme ; actif dans la R&D sur les énergies décarbonées depuis une dizaine d'années, le CEA travaille sur trois composantes majeures : la production d’électricité à partir d’énergie solaire photovoltaïque et thermique à concentration ; la gestion de l’électricité et de son intermittence par du stockage et des systèmes électriques intelligents ; l’utilisation de l’électricité dans le bâtiment et dans les transports ….

Par énergies alternatives, le CEA sous-entend des solutions de remplacement aux combustibles fossiles. Il continue ainsi à mener des recherches pour le soutien au parc électronucléaire actuel et pour le développement des systèmes du futur, tout en poursuivant le démantèlement de ses installations historiques de recherche. Il positionne néanmoins aussi sa recherche sur la production, la gestion et les utilisations d’une énergie électrique décarbonée. Dans ce domaine, le budget du CEA est en croissance annuelle de 30 à 40% depuis plusieurs années. Il devrait atteindre 156 M€ en 2010.

Les questions des nouvelles technologies de l’énergie pour le bâtiment sont notamment abordées en association avec l’Institut national de l’énergie solaire (INES), dont 80% des effectifs sont représentés par le laboratoire CEA-Liten. Les travaux portent sur toutes les facettes de l’énergie solaire, et se fondent sur une stratégie de plates-formes dédiées telles que Restaure (réalisation et caractérisation de cellules solaires) ou Incas (architecture solaire, développement d'habitations à énergie positive et/ou à basse consommation).

Plus globalement, le CEA travaille sur des projets de développement de la production d’électricité photovoltaïque et thermique à concentration, sur des projets de stockage électrochimique et chimique (notamment sous forme d'hydrogène) afin de permettre une meilleure adaptation des besoins énergétiques et de l’offre d'énergie provenant de sources renouvelables, qui est par définition intermittente, ainsi que sur des projets de conception, d'intégration et de gestion de l’énergie solaire dans les bâtiments et les transports, qui inclut aussi le développement de batteries et de piles à combustible pour les véhicules électriques et hybrides.

Pour en savoir plus, veuillez consulter le [L]http://www.cea.fr/content/download/33855/575151/file/CEA-Energies-Alternatives-Avril2010.pdf|dossier de presse[/L]





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