L'essentiel Jeudi 16 Avril @ VIPress.net

Le coût de génération de l’électricité photovoltaïque pourrait baisser de 8% par an, selon l’EPIA

Conjoncture>Europe
16/04/2009 14:07:02 :


Le secteur du photovoltaïque n’échappe pas à la crise mais recèle toujours un fort potentiel de croissance, en particulier grâce à une baisse de 10 à 20% des prix des modules photovoltaïques depuis début 2009 : le financement des projets d’installation est donc seulement un peu plus long, selon l’EPIA qui s’attend à une amélioration de cette situation dès les prochains mois.

Réunie à Francfort les 7 et 8 avril dernier pour la 3e conférence internationale de l’EPIA sur les investissements dans le solaire photovoltaïque, la filière européenne de ce secteur s’est engagée, selon Winfried Hoffman, président de l’EPIA à accélérer la baisse des coûts pour un développement plus rapide des marchés. L’industrie européenne pense ainsi pouvoir atteindre l’objectif de 12% d’électricité photovoltaïque dans le mix énergétique d’ici 2020. Selon M. Hoffmann, le coût de génération de l’électricité photovoltaïque pourrait ainsi baisser de 8% par an, soit de 50% tous les 8 ans.

Il y a deux raisons à la baisse actuelle des prix des modules : une surcapacité de production de modules et la fin de la pénurie de silicium grâce à de nombreux investissements dans ce domaine.

Désormais plus prudentes dans le choix du financement des projets professionnels, les banques semblent, elles, donner la préférence à des installations photovoltaïques de plus petite taille, avec des besoins de financement inférieurs à 50 millions d’euros. Le financement d’un projet nécessite aujourd’hui 8 à 10 semaines, contre environ 4 semaines avant le début de la crise financière.

Toutes les présentations de la conférence sont disponibles sur le [L]http://www.pvinvestmentconference.org/index.php?id=18EPIA|site de l’EPIA[/L].


L’Inde : prochain eldorado du photovoltaïque ?

Etudes de marché>Inde>Subventions
16/04/2009 14:05:32 :


L’Inde compte aujourd’hui déjà neuf fabricants de cellules solaires et deux fois plus d’assembleurs de modules photovoltaïques ; représentée au sein du comité SEMI India PV, une branche de l’association SEMI, cette filière vient de publier un livre blanc qui détaille le potentiel du pays à devenir un leader à la fois dans l’industrie de production de solutions photovoltaïques et dans l’utilisation de l’énergie solaire, sous conditions de certaines actions gouvernementales.

Le livre blanc met face à face les besoins énergétiques croissants de l’Inde (de 147 GW d’électricité en 2008 par exemple, à 460 GW en 2030), son déficit persistant (un tiers de sa population n’a aucun accès au réseau électrique distribué), sa dépendance aux énergies fossiles, et l’abondante disponibilité du soleil avec 300 jours d’ensoleillement en moyenne.

Le photovoltaïque ne représente aujourd’hui qu’une part infime de l’énergie générée en Inde, avec une puissance totale de 100 MW crête, dont seulement 2,12 MW crête reliés au réseau distribué. Selon le ministère des énergies nouvelles et renouvelables du pays, il serait prévu de déployer une capacité photovoltaïque de 50 MW d’ici 2012, via des tarifs d'achat incitatifs. La National Solar Mission, également lancée par le gouvernement, aurait pour objectif la génération d’une puissance annuelle de 1 GW d’ici 2017.

Afin de créer les conditions d’un tel développement, la filière industrielle du photovoltaïque demande : une coopération étroite industrie-gouvernement, une standardisation industrielle, des projets de recherche et développement, la création d’une infrastructure de financement, la mise en place de programmes de formation, etc.

Si le développement de l’industrie de production photovoltaïque devrait entraîner la création de quelque 100000 emplois, le déploiement de solutions photovoltaïques pourrait, lui, transformer la vie quotidienne de quelque 450 millions d’habitants en Inde.


Un projet pilote d’optimisation des cellules solaires pour atteindre la parité de coût d’ici 2015

Silicium>Couches minces>Cellules >Labos>Allemagne>Technologies>Industrialisation>R&D
16/04/2009 14:03:58 :


Un projet de R&D portant sur l’optimisation des cellules solaires vient de démarrer à l’Institut Fraunhofer des systèmes solaires (ISE) de Fribourg en Brisgau, en Allemagne : son objectif consiste à réduire les coûts de manière à atteindre la parité entre l’électricité solaire et l’électricité distribuée au plus tard en 2015 ; les travaux de ce projet, intitulé , porteront notamment sur l’industrialisation de cellules solaires ultraminces en silicium de 130 µm d’épaisseur d’ici deux ans.

D’ici cinq ans, des cellules solaires d’une épaisseur de 80 µm devraient également être industrialisables. Les cellules seront de dimensions classiques (12,5 cm x 12,5 cm).

Le projet est porté par un consortium allemand composé de 27 entreprises et 12 laboratoires de recherches de la Solarvalley Mitteldeutschland (Saxe, Saxe-Anhalt et Thuringe), réunis en cluster d’excellence. Ce consortium a choisi l’ISE comme partenaire pour la recherche scientifique. Cet institut de R&D détient déjà plusieurs records, en laboratoire, dans le domaine du solaire, avec notamment un rendement de conversion de 20,4% pour une cellule solaire en silicium polycristallin d’1 cm2.

Dans le cadre du projet européen Crystal Clear, l’ISE a déjà prouvé, en laboratoire, la stabilité du rendement de conversion de 18% d’une cellule solaire de 130 µm d’épaisseur (et de 12,5 cm x 12,5 cm de dimensions). Il reste maintenant à développer le procédé de fabrication adapté.


Vers une pénurie de modules photovoltaïques en provenance de Chine ?

Panneaux >Distributeurs>Chine
16/04/2009 14:03:05 :


Rusol, distributeur paneuropéen de modules solaires, s’attend à une pénurie de panneaux photovoltaïques en provenance de Chine, à cause du programme de subventions qui va fortement tirer le marché dans ce pays ainsi que de la demande croissante aux Etats-Unis.

Selon Norbert Baier, directeur général de Rusol, l’ouverture, aux Etats-Unis, des crédits d’impôts pour les énergies renouvelables aux fournisseurs d’électricité va entraîner une explosion du marché outre-Atlantique. Le marché américain pourrait atteindre 1,5 à 2 GW dès 2010.


L’IMEC s’allie à Cytec pour améliorer la longévité des cellules solaires organiques

Couches minces>Autretechno>Cellules >Labos>Europe>Technologies>R&D
16/04/2009 14:01:37 :


L‘IMEC, l’institut de recherche belge en nanotechnologies, projette de développer une technologie de cellules solaires organiques économiquement viable, en coopération avec la société Cytec Industries, un spécialiste de la chimie et des matériaux ; l’objectif consiste à aboutir à un procédé de fabrication stable permettant de créer des cellules solaires d’une longévité supérieure à 5 ans.

Au cours des dernières années, la R&D dans les cellules solaires, toutes technologies confondues, a essentiellement porté sur le rendement de conversion de l’énergie solaire en énergie électrique.

Un deuxième frein au développement des cellules solaires organiques réside toutefois dans la longévité de ces cellules. L’IMEC et Cytec vont s’y attaquer de deux manières : la première consistera à stabiliser la nanomorphologie des matériaux actifs utilisés ; la seconde portera sur le développement d’un matériau et process d’encapsulation des cellules solaires afin de supprimer les dégradations causées par des infiltrations de vapeur d’eau ou d’oxygène.

Le projet est prévu pour une durée de deux ans.

Cellules solaires organiques développées à l’IMEC






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