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L'Echo du solaire
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24/03/201030 mars 201008/04/201013/04/2010
France : 15 article(s).
Tenesol lance une « box » photovoltaïque à destination des particuliers

Silicium>Panneaux >France>Investissements>Stratégie>Résultats financiers
13-04-2010 16:32:33 :

Se présentant à la manière des opérateurs Internet comme un fournisseur d’accès au soleil, Tenesol, filiale 50/50 des groupes Total et EDF, se lance sur le marché de la vente directe aux particuliers, avec l’objectif d’équiper plus de 7000 clients d’ici fin 2010.
 
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Aux côtés de ses métiers traditionnels de la fabrication de modules à l’exploitation en propre de centrales solaires, cette offre devrait à cette échéance mobiliser environ 15% de sa capacité de production qu’il va faire croître de 60% cette année à 170 MWc et représenter plus de 20% de son chiffre d’affaires…

Tenesol entre sur le créneau de l'équipement des particuliers avec l’expérience de plus de 12000 installations réalisées depuis trois ans au travers de son association avec Evasol, à qui il fournissait des panneaux. Il va se retrouver désormais en concurrence avec son ancien client, qui a souhaité diversifier ses sources d’approvisionnements, mais surtout avec les plus de 1000 sociétés qui font aujourd’hui de la vente d’installation PV aux particuliers sans réelle compétence. « Aujourd’hui, les prix des installations pour les particuliers s’échelonnent de 18 000 à 33 000 euros pour une offre de 3 kWc, avec des disparités de qualité qui ne sont pas aisément perceptibles pour le consommateur et des pratiques commerciales qui sont parfois inacceptables. Nous avions un devoir moral d’agir pour sécuriser le marché en apportant plus de qualité », souligne Olivier Mercou, en charge de cette nouvelle activité au sein de Tenesol. On l’aura compris, Tenesol ne sera pas le mieux disant en terme de prix (une offre en dessous de 20 000 euros est plutôt, selon lui, en dessous du prix de marché), mais sa « Tenesol box » se veut un gage de qualité. Quid de la répercussion de la baisse des prix des panneaux de 30% à 40% depuis le premier semestre 2008 dans le coût des installations pour les particuliers ? Tout d’abord, « le prix des panneaux remonte depuis un à deux mois, tiré par la forte demande en Allemagne et dont la France prend le relais actuellement », assure Benoît Rolland, directeur général de Tenesol, qui ajoute que les coûts matières (y compris l’onduleur) ne représentent qu’un peu plus de 50% du coût total d’une installation.


La TenesolBox
L’offre « d’accès illimité au soleil » de Tenesol s’adresse uniquement à l’intégré au bâti (prix d’achat de 0,58 €/kWh), se décline en trois puissances (2, 2,5 et 3 kWc) et en six étapes : étude du projet, plan de financement, prise en charge des démarches administratives, fabrication française de panneaux assemblés à Toulouse, installation au travers d’un réseau d’installateurs formés par Tenesol aussi bien sur le plan technique que sur celui de la sécurité, et, enfin maintenance des installations. « Pour son seul projet, le client devrait avoir à faire à entre 10 et 15 personnes », souligne l’industriel pour vanter le sérieux de sa prestation. Tenesol devra ainsi trouver et former 20 à 30 partenaires-installateurs d’ici fin 2011, soit entre 200 et 300 personnes. Son offre commerciale démarre aujourd’hui dans le sud de la France, avec une couverture qui sera étendue à l’ensemble de la métropole d’ici l’été 2011. La box du fabricant intègre notamment ses propres panneaux (dont un modèle haute puissance de 250 W qu’il vient de commercialiser) et un onduleur du fabricant allemand Delta.

Gage de pérennité auprès des clients, Tenesol met en avant son expérience de 26 ans dans le solaire et la solidité de ses résultats financiers : l’an passé, l’industriel a vu en effet ses ventes progresser de 29%, à 249 M€, pour un bénéfice net de 20 M€. Le groupe va de plus augmenter cette année sa capacité de production de panneaux de 60% dans ses deux usines de taille identique du Cap, en Afrique du Sud et de Toulouse, pour la porter de 105 MWc (soit environ 500 000 modules) à 170 MWc (soit 800 000 modules). Côté cellules, l’industriel français s’approvisionne auprès de 4 fabricants dans des proportions sensiblement équivalentes (Del Solar aux Etats-Unis, Soliva à Taïwan, Q-Cells en Allemagne et Photovoltech en Belgique). D’ici la fin de l’année, Tenesol recevra également les premières cellules de la ligne pilote de MPO dans le cadre du projet PV20 auquel il participe.

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Le Comité d'évaluation de l'intégration au bâti prépare ses premiers avis techniques pour le 1er juillet

Centralesphotovoltaïques>France>Réglementation
12-04-2010 20:06:54 :

Annoncé dès le projet d'arrêté tarifaire en septembre dernier, le Comité d'Evaluation de l'Intégration Au Bâti (CEIAB), créé à la mi-janvier par la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC), publiera le 1er juillet prochain ses premières listes de produits ayant reçus un avis favorable pour les tarifs soit d’intégration au bâti soit d’intégration simplifiée au bâti ; ces listes seront disponibles sur le site Internet du CEIAB et remises à jour au minimum tous les deux mois ….

Rappelons que le rôle du CEIAB consiste à accompagner tous ceux qui souhaitent s’équiper de panneaux photovoltaïques. Il examine les procédés d'intégration photovoltaïques qui lui sont soumis, pour déterminer s'ils respectent ou non les critères d'intégration ou d'intégration simplifiée au bâti, au sens du nouvel arrêté tarifaire du 12 janvier 2010, modifié par l'arrêté du 16 mars 2010.

Le CEIAB est composé d'un représentant du ministère en charge de la construction, d'un représentant de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), d'un représentant du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), d'au plus cinq représentants des services de l'Etat, désignés par la Direction générale de l’énergie et du climat. La DGEC en assure la présidence, l’Ademe le secrétariat, et le CSTB l’instruction préalable des dossiers, en liaison avec l’Ademe et la DGEC.

Les critères techniques d'intégration ou d'intégration simplifiée au bâti sont complexes. C'est pourquoi le CEIAB mettra à disposition deux listes, non exhaustives dans la mesure où elle sont établies sur demande volontaire de l'industriel ou du distributeur, afin de classer les procédés d'intégration photovoltaïques selon leur éligibilité aux différents tarifs.

Le CEIAB n'examine que les critères techniques d'intégration, définis par l'annexe 2 de l'arrêté du 12 janvier 2010, modifié par l'arrêté du 16 mars 2010, et non pas les critères non techniques (âge, usage, clos et couvert du bâtiment), qui sont variables d'un projet à l'autre et doivent être respectés par le porteur de projet.


Pour en savoir plus en ce qui concerne le fonctionnement de l'entité, veuillez consulter le site du CEIAB

Le CEIAB présente aussi sur son site le dispositif tarifaire actuel de l'électricité photovoltaïque. Voir le tableau

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Le CEA se positionne sur les énergies alternatives

Silicium>Couches minces>Autretechno>Cellules >Energies renouvelables>France>R&D
12-04-2010 20:02:49 :

Annoncé en janvier dernier, le changement de dénomination du CEA en Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives vient d'être entériné avec la présentation de la stratégie de l'entité dans ce dernier secteur dirigé par Jean Therme ; actif dans la R&D sur les énergies décarbonées depuis une dizaine d'années, le CEA travaille sur trois composantes majeures : la production d’électricité à partir d’énergie solaire photovoltaïque et thermique à concentration ; la gestion de l’électricité et de son intermittence par du stockage et des systèmes électriques intelligents ; l’utilisation de l’électricité dans le bâtiment et dans les transports ….

Par énergies alternatives, le CEA sous-entend des solutions de remplacement aux combustibles fossiles. Il continue ainsi à mener des recherches pour le soutien au parc électronucléaire actuel et pour le développement des systèmes du futur, tout en poursuivant le démantèlement de ses installations historiques de recherche. Il positionne néanmoins aussi sa recherche sur la production, la gestion et les utilisations d’une énergie électrique décarbonée. Dans ce domaine, le budget du CEA est en croissance annuelle de 30 à 40% depuis plusieurs années. Il devrait atteindre 156 M€ en 2010.

Les questions des nouvelles technologies de l’énergie pour le bâtiment sont notamment abordées en association avec l’Institut national de l’énergie solaire (INES), dont 80% des effectifs sont représentés par le laboratoire CEA-Liten. Les travaux portent sur toutes les facettes de l’énergie solaire, et se fondent sur une stratégie de plates-formes dédiées telles que Restaure (réalisation et caractérisation de cellules solaires) ou Incas (architecture solaire, développement d'habitations à énergie positive et/ou à basse consommation).

Plus globalement, le CEA travaille sur des projets de développement de la production d’électricité photovoltaïque et thermique à concentration, sur des projets de stockage électrochimique et chimique (notamment sous forme d'hydrogène) afin de permettre une meilleure adaptation des besoins énergétiques et de l’offre d'énergie provenant de sources renouvelables, qui est par définition intermittente, ainsi que sur des projets de conception, d'intégration et de gestion de l’énergie solaire dans les bâtiments et les transports, qui inclut aussi le développement de batteries et de piles à combustible pour les véhicules électriques et hybrides.

Pour en savoir plus, veuillez consulter le dossier de presse

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Journées européennes du solaire du 3 au 10 mai 2010

France>Europe
07-04-2010 15:55:21 :

Enerplan, l'association professionnelle de l'énergie solaire, organise en France la 3e édition des Journées européennes du solaire, qui se dérouleront cette année sur une semaine, du 3 au 10 mai 2010 ; après deux premières éditions prometteuses, ces journées visent quelque 2000 manifestations diverses, qui devraient rassembler 60000 personnes ….

Les organisateurs des différentes manifestations mettent en place un dispositif sans précédent pour l’occasion : partenariats, marketing électronique, campagne radio, etc. Enerplan a notamment invité tous les acteurs publics et privés à se mobiliser pour cette action de grande envergure : les installateurs et les industriels du solaire, les Espaces Info Energie (EIE), mais aussi les collectivités, les écoles, les associations …

Soutenue par le Ministère de l’écologie, du développement durable et de la mer, l'Ademe, les Régions, cette action devrait permettre de mieux faire connaître l’énergie solaire au grand public et de promouvoir son utilisation comme source d’énergie renouvelable pour la production de chaleur et d’électricité.

Tout type d’évènement peut être organisé : opération portes ouvertes dans les usines et les entreprises du solaire ; journée d’information sur le solaire dans les EIE, les communes ou chez les professionnels ; stand d’information sur le solaire dans les agences clientèle des opérateurs énergétiques, dans les communes ; exposition sur le solaire dans les écoles ; visite d’opération solaire par les installateurs ou les EIE ; initiative solaire dans les communes ou les écoles ; projets solaires dans les universités ; flash info sur le solaire dans les médias spécialisés ou locaux, etc.

Le programme complet :
Journées européennes du solaire

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" Non, Photovoltaïque ne rime pas avec arnaques et risques ! "

Centralesphotovoltaïques>France
07-04-2010 15:54:05 :

Dans un communiqué de presse, le GPPEP (Groupement des particuliers producteurs d'électricité photovoltaïque) réagit à divers articles et rapports publiés sur le photovoltaïque : « ces publications jettent le discrédit sur un domaine qui ne le mérite pas ; nous sommes en effet contactés par des particuliers qui s'inquiètent des associations de mots entre « photovoltaïque » et arnaques ou victimes, ou risques sur les installations PV » ….

Dans le but de rassurer tout le monde, le GPPEP indique notamment quelques règles simples à respecter avant de signer un devis.

Pour les lire, cliquer ici

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Le SER crée une commission dédiée au solaire thermique et aux pompes à chaleur

Solairethermique>France>Réglementation>Grands programmes
07-04-2010 15:45:55 :

Pour atteindre les objectifs du Grenelle de l'environnement, qui consiste à obtenir 23% de la consommation d'énergie à partir de sources renouvelables, les filières de production de chaleur de source renouvelable devront croître de 80% : c'est pourquoi le SER vient de créer une commission dédiée au solaire thermique et pompes à chaleur afin de soutenir le développement de ces deux filières ….

Panneaux solaires thermiques et pompes à chaleur ont vocation à être installés dans 6 millions de logements (ou "équivalents logements") en 2020 contre environ un million fin 2009.

Devant de tels enjeux, les évolutions du marché du chauffage, le développement de la réglementation thermique actuelle et l’élaboration de la future RT2012 ainsi que les dispositifs d’aides – crédit d’impôt, fonds chaleur, éco-PTZ – présentent un intérêt stratégique.

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Bâtiment à énergie positive : trois points clés à retenir

Energies renouvelables>France>Stratégie
31-03-2010 11:07:59 :

Organisées par Lagoa Communication, les 3e Rencontres Photovoltaïque ont réuni le 25 mars dernier quelque 150 participants autour d'un vaste débat autour du bâtiment à énergie positive, thème on ne peut plus d'actualité dans le cadre du Grenelle de l'environnement ; plutôt qu'un compte-rendu, le grand nombre de facettes abordées dans les différentes présentations nous conduit à vous proposer les trois points clés qui ont retenu notre attention ….

Rentabilité, ou la preuve qu'il est possible de construire aux normes de 2020 dès aujourd'hui (au moins pour les immeubles de bureaux). « Nous avions trois défis : réduire la consommation, utiliser des sources d'énergies renouvelables sur site, assurer l'éco-exploitation du bâtiment », a déclaré d'entrée de jeu Eric Mazoyer, directeur général délégué de Bouygues Immobilier. « Aujourd'hui, nous avons pris 10 ans d'avance sur les objectifs 2020 du Grenelle de l'environnement sur un marché qui est tiré par les utilisateurs. Nous avons mis au point le concept Green Office pour des immeubles de bureaux avec un modèle économique dans lequel le surcoût de loyer est compensé par la baisse des charges. Le premier bâtiment sera livré début 2011. Nos réussites : 60% d'économies d'énergies, un objectif de moins de 40 kWh/m2/an avec un objectif d'énergie positive grâce à une production de 64 kWh/m2/an, et un surcoût de construction de seulement 18%, en incluant les sources d'énergies renouvelables. »

Esthétique, ou comment allier l'utile à l'agréable. L'intégration au bâti, favorisée par la réglementation des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque, est une spécificité bien française, avec pour objectif de garantir une certaine esthétique architecturale. Dans ce domaine, les différents concepts – Green Office de Bouygues Immobilier, Bonne Energie de PRD – et projets de constructions (terminés, en cours ou encore à l'étude) présentés dans le cadre de la manifestation - ont montré que, s'il n'y a pas d'innovation sans contraintes, elle encourage aussi la créativité. Quelques exemples détaillés par Pierre Mazoyer, directeur général délégué de Bouygues Immobilier, et par Eric Gagnière, directeur général de PRD : Centre commercial Porte Sud à Orange, la première centrale photovoltaïque intégrée sur bâti privé en Europe, Green Office à Meudon (consommation de 39 kWh/m2/an), Moulin Noir à Nanterre, Zac Claude Bernard de Paris 19e, un entrepôt logistique à Marly la Ville, 1er immeuble Bonne Energie sur la Zac de Bonne (ancienne caserne militaire au centre de Grenoble) ...

Applications, ou apprendre à exploiter toutes les fonctions du photovoltaïque dans le bâti. Dans son exposé, Jean-Pierre Joly, directeur général de l'Ines, est allé au-delà de l'intégration « harmonieuse » du photovoltaïque dans le bâtiment (et la ville). Dans le contexte de l’énergétique bâtiment du futur, il importe en effet, au-delà de la fonction esthétique, de prendre aussi en compte et d'exploiter les autres fonctions et usages possibles du photovoltaïque dans le bâti, comme la ventilation du PV, la valorisation de l’énergie thermique résiduelle, la protection aux intempéries, au bruit et au soleil, l’usage localisé de l’énergie photovoltaïque pour l'auto-consommation (bâtiment, recharge des véhicules, ...).

Enfin, en synthèse, l'opinion d'un participant qui résume le sentiment global de la manifestation, qui a positivement interpellé nombre de personnes : « dans nombre de conférences, le thème du photovoltaïque est souvent présenté par les équipementiers, les fabricants ou les exploitants des centrales ; ici, nous avons plutôt entendu, et écouté, des professionnels du bâtiment nous parler des défis - architecturaux, techniques, économiques, etc – que représente l'intégration du photovoltaïque dans leurs projets afin de répondre à des attentes, des besoins, des logiques, voire à toute une culture assez différente de celle dont nous avons l'habitude dans l'industrie ; cela a ouvert de nouvelles perspectives. »


Immeuble Bonne Energie à Grenoble

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Note d'informations portant sur les tarifs d'achat applicables à la période transitoire de novembre 2009-janvier 2010

Centralesphotovoltaïques>France>Réglementation
30-03-2010 19:55:28 :

La complexité des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque n'a jamais été aussi grande que ces dernières semaines, avec les divers communiqués de presse, arrêtés et rectificatifs publiés depuis la mi-janvier ; pour apporter un peu de visibilité dans cette jungle, le ministère de l'écologie vient de sortir une note d'informations, disponible en cliquant ci-dessous, quant à l'application du dispositif tarifaire, notamment en ce qui concerne la période transitoire de novembre à janvier 2010 ….

Pour en savoir plus :
Note d'informations

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Transgreen : la France veut, elle aussi, capter l'énergie solaire d'Afrique du Nord ?

Centralesphotovoltaïques>Solairethermique>Monde>France>Grands programmes
30-03-2010 19:53:44 :

Toute la presse parle de Transgreen, un vaste projet qui serait mené par un consortium du même nom, sous l'égide d'EDF et dans le cadre du Plan solaire méditerranéen, dont l'objectif consisterait à mettre en place un réseau de liaisons électriques traversant la Méditerranée afin d'acheminer de l'électricité solaire produite dans des pays du pourtour de la « grande bleue » vers la France et, peut-être, vers l'Europe ….

Que l'on ne s'étonne donc plus de voir la France totalement absente jusqu'il y a peu (*) de l'initiative Desertec initiée par des industriels allemands et annoncée il y a près d'un an déjà. En fait, l'Hexagone serait en train de concocter un « complément » à l'initiative Desertec, qui vise à construire un réseau de centrales solaires thermodynamiques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient et de transporter une partie de l'électricité produite vers l'Europe également à l'aide de câbles sous la mer Méditerranée.

Des détails concernant Transgreen devraient être dévoilés lors d'une réunion des ministres de l'énergie des 43 pays de l'Union pour la Méditerranée prévue le 25 mai prochain au Caire. A suivre ...
(*) Saint Gobain Solar est devenu membre du consortium Desertec il y a quelques jours.

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Et aussi : Evasol au Maroc, IEL, Hanalei, SunGlad, Tenesol

Centralesphotovoltaïques>Panneaux >France>Investissements
30-03-2010 19:33:58 :

Evasol avait annoncé vouloir promouvoir le solaire dans les pays en voie de développement : son choix s'est porté sur le Maroc où il apporte son soutien à un programme d’électrification rurale de l’Office national d’électricité (ONE) du pays ; son action vise à fournir des panneaux photovoltaïques à des foyers isolés ne bénéficiant pas de l'électricité du réseau, avec un contrat d'électricité solaire ….

Avenir Entreprises, via son fonds Avenir Entreprises Développement, et Esfin Participations viennent d'entrer au capital d'Initiatives & Energies Locales (I.E.L), société créée à Lannion en 2004 pour développer, installer et exploiter des projets éoliens et solaires photovoltaïques. Cette opération en fonds propres devrait lui permettre de financer une croissance durable et de mettre en place de grands projets d’énergies renouvelables au niveau local.

Hanalei Renouvelables, groupe spécialisé dans les services et la production d’électricité éolienne, photovoltaïque, biomasse et hydraulique en Europe et aux Etats Unis, vient de finaliser un premier tour de table de 6 M€ auprès d’Alto Invest (4M€) et d’investisseurs privés européens et américains et d’institutionnels américains (2M€).

Original : pour développer ses canaux de ventes, SunGlad fait désormais aussi bien appel aux particuliers qu'aux installateurs ; si ces derniers peuvent participer à un programme « premium », la société propose aux particuliers la possibilité de devenir conseiller SunGlad au travers des sessions de formation. A la clé : une prime de 1900 à 2500 euros par kit résidentiel vendu. Prochaines dates de formation : les 21 et 22 avril 2010 !

Avec l’obtention de la certification OHSAS 18001 pour l’usine de panneaux photovoltaïques de Toulouse en décembre 2009, outre les certifications 9001 et 14001 (pour ses usines de Toulouse et du Cap), Tenesol est aujourd’hui le seul fabricant français de panneaux PV à avoir obtenu une triple certification. La société étend par ailleurs actuellement sa capacité de production de 60%, pour atteindre 170 MW d'ici fin 2010.

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Installations photovoltaïques : l'attestation de conformité électrique est désormais requise

Centralesphotovoltaïques>France>Réglementation
24-03-2010 02:21:30 :

Conscient de la problématique des installations photovoltaïques non-conformes à la réglementation électrique en vigueur, le MEEDDM (Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer) a modifié le décret du 14 décembre 1972 : un décret du 22 mars 2010, publié au Journal officiel le mardi 23 mars 2010, étend désormais aux systèmes électriques photovoltaïques l'obligation d'attestation de conformité prévue à l'origine pour les installations électriques neuves dans un logement ….

Pour lire le décret, cliquer ici

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Tarifs d'achat : les arrêtés sont enfin publiés !

Centralesphotovoltaïques>France>Réglementation
23-03-2010 18:23:41 :

L'attente est a priori terminée : deux arrêtés datés du 16 mars 2010, portant sur les tarifs d'achat de l'électricité produite par des installations photovoltaïques, viennent d'être publiés au Journal officiel du 23 mars 2010 ; ils mettent en place le nouveau dispositif tarifaire, règlent la question des dossiers déposés entre le 1er novembre 2009 et le 15 janvier 2010 et selon que les installations aient été mises en service ou non avant le 15 janvier, précisent les règles d'éligibilité au tarif d'intégration au bâti dorénavant valables, notamment pour les installations sur bâtiments agricoles, et mettent en place une procédure administrative rigoureuse ….

Concernant la rétroactivité, le gouvernement a choisi de différencier selon le degré d'avancement des dossiers mais aussi selon les puissances des installations, en « défavorisant » les centrales de plus de 250 kW pour lesquelles le tarif d'achat est désormais fixé à 42 c€/kWh.

Ainsi, les installations mises en service avant le 15 janvier 2010 bénéficient des dispositions tarifaires de l’arrêté du 10 juillet 2006.

Les installations non mises en service avant le 15 janvier 2010 peuvent bénéficier des mêmes conditions d’achat si : 
- le producteur a donné son accord sur la proposition technique et financière de raccordement et a versé, avant le 11 janvier 2010, le premier acompte ; 
- si une demande de contrat d’achat a été déposée avant le 1er novembre 2009 ; 
- si l'installation a une puissance crête supérieure à 36 kW et inférieure ou égale à 250 kW, et si une demande de contrat d’achat ainsi qu'une demande complète de raccordement au réseau public ont été déposées avant le 11 janvier 2010 ;
- si l'installation a une puissance crête supérieure à 36 kW et inférieure ou égale à 250 kW, si une demande de contrat d’achat a été déposée avant le 11 janvier 2010, et si l'installation est intégrée, au sens de l’arrêté du 10 juillet 2006 précité, à un bâtiment agricole et a fait l’objet d’une déclaration préalable ou d’une demande de permis de construire avant le 11 janvier 2010, si le producteur dispose d’une attestation du préfet de département, sollicitée par le producteur au plus tard un mois après la date de publication du présent arrêté, certifiant que, au 11 janvier 2010, le producteur est l’exploitant agricole de la parcelle sur laquelle est situé le bâtiment, ou une société détenue majoritairement par la ou les personnes exploitant ladite parcelle à titre individuel ou par l’intermédiaire d’une société d’exploitation agricole, si l’exploitant agricole est propriétaire ou usufruitier du bâtiment et si le bâtiment est nécessaire au maintien ou au développement de l’exploitation agricole ;
- si l'installation a une puissance crête inférieure ou égale à 36 kW, et si une demande de contrat d’achat a été déposée avant le 11 janvier 2010.

En outre, une installation photovoltaïque est éligible à la prime d’intégration au bâti :
- si elle remplit toutes les conditions suivantes : installation sur un bâtiment clos sur toutes les faces latérales et couvert, assurant la protection des personnes, des animaux, des biens ou des activités et, à l’exception des bâtiments à usage principal d’habitation, installation au moins deux ans après la date d’achèvement du bâtiment ;
- si elle remplit au moins l’une des fonctions suivantes : allège ; bardage ; brise-soleil ; garde-corps de fenêtre, de balcon ou de terrasse ; mur-rideau.

Enfin, une installation photovoltaïque n’est éligible à la prime d’intégration au bâti que si la puissance crête cumulée des installations photovoltaïques situées sur un même site est inférieure ou égale à 250 kWc. Deux installations photovoltaïques, exploitées par une même personne ou par les sociétés qu’elle contrôle directement ou indirectement au sens de l’article L. 233-3 du code de commerce, ne peuvent être considérées, au sens du présent arrêté, comme situées sur deux sites distincts si la distance qui les sépare est inférieure à 500 mètres.

Il n'y a guère eu réactions à l'annonce de la publication des arrêtés. Les professionnels du secteur, las de ces semaines d'attente ou peut-être enfin sagement réalistes, se contentent, dans un premier temps, de prendre acte de la publication de ces arrêtés.

Pour plus d'informations, voir l'article d'Arnaud Gossement, avocat en droit de l'environnement et de l'énergie, sur le site de GreenUnivers :
Le puzzle des arrêtés

Pour sa part, notre confère L'usine nouvelle a dévoilé la semaine dernière un courrier que le SER aurait envoyé à ses adhérents afin de leur demander de renoncer à des recours en justice contre les arrêtés réglementant les tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque et de « regarder vers l'avenir ». Une tentative pour calmer les débats ?

Le communiqué publié par le SER après la publication des arrêtés ce mardi 23 mars 2010 va tout à fait dans ce sens :
Communiqué du SER du mardi 23 mars

Pour voir les textes publiés au Journal officiel le mardi 23 mars 2010 :
Arrêté du 16 mars 2010 fixant les conditions d'achat de l'électricité produite par certaines installations solaires telles que visées au 3° de l'article 2 du décret n° 2000-1196 du 6 décembre 2000

Arrêté du 16 mars 2010 modifiant les conditions d'achat de l'électricité produite par certaines installations utilisant l'énergie radiative du soleil

Voir aussi l'avis de la Commission de régulation de l'énergie sur les projets d'arrêtés, publié par Energie2007 :
Avis de la CRE

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Le bilan du Consuel : un tiers des installations PV contrôlées en 2009 pose problème

Centralesphotovoltaïques>France>Réglementation
23-03-2010 18:22:37 :

Alarmant : sur 2 341 installations photovoltaïques vérifiées en 2009, le Consuel (Comité national pour la sécurité des usagers de l'électricité) a constaté que 37% d’entre elles, soit 864, étaient non-conformes ; selon le Consuel, ce constat ne peut être considéré comme encourageant par rapport au bilan 2008, où 45% d'installations contrôlées, soit 630, avaient été déclarées non-conformes dans la mesure où les chiffres 2009 affichent une situation inégale entre la métropole et les DOM, avec 21 % de non-conformités dans les DOM contre 51% en métropole ; la publication d'un décret requérant une attestation de conformité (voir article dans cette édition) devrait remédier au problème ….

Précisons que le Consuel n'a vérifié que 8% des quelque 30000 installations nouvellement réalisées en France en 2009.

Dans les départements d’outre-mer, les attestations de conformité visées par le Consuel sont fournies systématiquement par les installateurs dans un consensus bien compris avec les gestionnaires de réseau de distribution d’électricité. Ceci incite les installateurs locaux à une grande vigilance sur le respect des règles d’installation dictées par le guide UTE C 15 712.

En métropole, la situation est différente et s’explique par la diversité de qualification des entreprises, mais aussi par l’absence d’un contrôle obligatoire.  Les 1 241 installations contrôlées en France l’ont été à titre volontaire … l'on n'ose imaginer le taux de non-conformités dans un cadre obligatoire …

Des non-conformités qui recèlent de véritables dangers

Parmi les 864 installations non-conformes, 72% présentent un risque d’électrocution et 28% un risque d’incendie. Les principales non-conformités rencontrées lors des contrôles sont les suivantes : absence d’étiquette d’avertissement (53%) ; plusieurs prises de terres distinctes non interconnectées (18%) ; valeur de la prise de terre incorrecte (10%) ; mise en œuvre avec des connexions et/ou des câbles non adaptés (18%) ; absence de parafoudre (7%) ; section inadaptée du circuit entre l'onduleur et le réseau (6%).

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La France dépassera ses objectifs 2020 aussi bien dans le solaire thermique que photovoltaïque

Centralesphotovoltaïques>Solairethermique>Etudes de marché>France
23-03-2010 18:20:05 :

Selon une étude sur le marché de l'énergie solaire, les opportunités et les facteurs de succès au sein des filières thermique et photovoltaïque en France, réalisée par Precepta, division du groupe Xerfi, la filière photovoltaïque de l'Hexagone devrait largement dépasser les objectifs de 5400 MW en 2020 grâce aux tarifs d'achat, tandis que le solaire thermique serait, lui, tiré par le Fonds Chaleur, et atteindrait une surface installée annuellement de 1,7 million de m² en 2015 et de 2,9 millions de m² en 2020 pour une capacité de production du parc solaire thermique d'environ 14 000 MWth ….

Selon le scénario Precepta, la puissance du parc photovoltaïque s'élèverait ainsi à 2 GWc en 2012. A l'horizon 2020, elle atteindrait 6,7 GWc.

Dans le solaire thermique, Precepta se base sur les aides à l'investissement, l'objectif de réduction de 38% des consommations énergétiques du parc bâti à l'horizon 2020 et la mise en place d'une nouvelle réglementation thermique BBC (Bâtiment Basse Consommation) pour définir son scénario de croissance. Ceci malgré un recul de la surface installée de plus de 13,5% en 2009 (données Enerplan/Uniclima) pour la première fois depuis dix ans.

Selon Precepta, la filière solaire thermique aurait représenté un chiffre d'affaires d'environ 800 M€ en 2009 pour un total de 4 900 emplois directs. La filière solaire photovoltaïque aurait généré, elle, un chiffre d'affaires de quelque 1,8 milliard d'euros en 2009 (plus du double du CA 2008) pour un total de 8 900 emplois directs.

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Salle pleine pour la conférence Premier Cercle sur l'énergie solaire

Silicium>Panneaux >Matériaux>Monde>France>Investissements>Stratégie>Technologies
23-03-2010 18:16:56 :

L'affluence était au rendez-vous mercredi 17 mars pour la conférence sur l'énergie solaire organisée par Premier Cercle à Paris ; après une introduction de Pierre-André de Chalendar, directeur général de Saint Gobain, qui a dévoilé les ambitions de l'entité dédiée Saint Gobain Solar dans l'industrie solaire, deux discussions ont permis de faire le tour des principales questions que se posent les acteurs, industriels et financiers, du secteur – la croissance du marché, les choix technologiques, les stratégies à suivre, le financement des projets, le besoin de partenariats, le coût du solaire, etc – avant une conclusion de David Corchia, directeur général d'EDF Energies Nouvelles, fervent partisan des centrales photovoltaïques au sol….

Pierre-André de Chalendar, directeur général de Saint-Gobain, donne trois raisons à la présence du groupe sur le marché de l'énergie solaire : « je crois que l'énergie solaire est appelée à occuper une place croissante dans le mix énergétique afin de satisfaire les besoins mondiaux ; le verre, un des matériaux le plus utilisé dans cette industrie, est notre spécialité depuis 150 ans ; enfin, avec l'intégration à l'habitat, le solaire va fournir une énergie décentralisée, avec une importance croissante de l'esthétique qui est l'un de nos principaux centres d'intérêt. »

La firme affiche donc une activité à trois facettes : elle a créé l'entité Saint-Gobain Solar, qui fournit un grand nombre de produits – verre, composants céramiques, miroirs paraboliques pour les concentrateurs PV, cellules solaires couches minces – entrant dans la composition de panneaux ou de centrales PV, et qui vise un chiffre d'affaires de 300 M€ cette année après 200 M€ l'an passé, et ambitionne 2 milliards d'euros d'ici 5 ans (dont la moitié par croissance externe) ; elle s'est lancée dans la production de panneaux PV couches minces avec la société Avancis, dans un premier temps en coopération avec le groupe Shell, puis en reprenant la totalité des capitaux ; enfin, elle a fondé une filiale spécialisée, Saint-Gobain Solar Systems, chargée d'offrir des solutions complètes, avec des systèmes PV et le financement des projets d'installation, qui a également développé des tuiles solaires commercialisées depuis 6 mois avec lesquelles elle vise un chiffre d'affaires de 100 M€ cette année.

« Pour une vraie vision industrielle, il faut privilégier les centrales au sol »

Selon David Corchia, directeur général d'EDF Energies Nouvelles, des tarifs d'achat attractifs sont indispensables pour qu'il y ait une véritable filière de production en France. Mais, pour la création d'une filière solaire en France autant que pour la croissance du marché de l'énergie solaire sur le long terme, l'enjeu actuel réside dans une formule tarifaire équilibrée, avec des tarifs d'achat de l'énergie photovoltaïque ni trop élevés, ni trop faibles.

La crise financière a ralenti les marchés mondiaux. A cause de ce coup de frein, elle devrait toutefois aussi permettre à un pays comme la France de rattraper son retard. « Nous avons raté quelques virages mais l'important aujourd'hui consiste à attirer des investissements industriels, et aussi des industriels étrangers comme nous l'avons fait avec First Solar. L'intégré au bâti est une spécificité française, qui crée une énergie fortement décentralisée. Il faut pour cela un marché de toiture, mais ce sera forcément un marché très éclaté, pour lequel il est difficile d'attirer des industriels. Par contre, les centrales au sol représentent du volume en terme de production de panneaux et de puissance, plus favorables à l'implantation d'industriels sur notre territoire. Pour une véritable filière industrielle sur le long terme, il faut privilégier les centrales au sol. C'est pourquoi nous avons choisi de faire ce partenariat avec First Solar et de miser sur les couches minces car elles présentent un réel avantage concurrentiel de coût au kWh grâce à la rupture technologique. Pour que les technologies silicium restent compétitives, il faudrait là aussi une rupture technologique, mais il sera difficile sinon impossible de concurrencer les Chinois. Or, en France, il existe aussi des développements dans les couches minces. Ce qu'il faudrait maintenant, c'est « mettre le paquet » sur la R&D et démarrer la pré-industrialisation, puis investir dans la production pour fabriquer en volume dans cette technologie », argumente David Corchia.

Plus facile à dire qu'à faire. L'un des problèmes réside sûrement dans un manque de disponibilité de capital-risque en France. Des solutions de financement existent quand il s'agit d'investir quelques M€. mais c'est plus difficile dès que les besoins s'élèvent à plusieurs dizaines de M€. En guise de conclusion, David Corchia lance : « il faut trouver le moyen d'aider les créations industrielles. Pourquoi pas à travers le grand emprunt national ? Ou par d'autres moyens, par des grands programmes ? »

En association avec The Wall Street Journal Europe, Premier Cercle organise des conférences autour de programmes, d’intervenants et d’informations à forte valeur ajoutée sur des thèmes d'actualité.

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