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Couches minces : Oerlikon annonce un coût de production de 0,35 €/Wc

Couches minces>Panneaux >Cellules >Equipements>Europe>Technologies>Industrialisation
20/12/2011 00:00:00 :

L'équipementier suisse Oerlikon Solar s'apprête à dévoiler une ligne d'assemblage de panneaux photovoltaïques à couches minces de 2e génération, pour un prix estimé à 1 $/Wc (soit 0,77 €/Wc) y compris le support d'ingénierie et les garanties de performances.
 
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Cette ligne devrait permettre d'atteindre un coût de production de 0,50 $/Wc (soit 0,35 €/Wc). Parallèlement, la firme annonce un rendement de conversion stabilisé de 10,8% en production et de 12,5% en laboratoire pour sa technologie Micromorph …



La nouvelle ligne ThinFab sera présentée à l'occasion du World Future Energy Summit 2012 (WFES) qui se tiendra à Abu Dhabi du 16 au 19 janvier 2012.

La 2e génération de la ligne ThinFab se distinguerait aussi, selon Oerlikon, par son efficacité énergétique, avec un retour énergétique de moins d'un an pour les panneaux PV produits.

Par ailleurs, les panneaux PV produits sur la ligne ThinFab affichent désormais une puissance de 143 Wc. Les rendements de conversion publiés par Oerlikon ont été vérifiés par le laboratoire indépendant américain NREL.

Pour en savoir plus, cliquer ici

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Livre Blanc des Énergies Renouvelables vise 45 GW de puissance PV en 2030 !

Centralesphotovoltaïques>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation>Grands programmes
20/12/2011 00:00:00 :

A l'occasion du salon Energaïa, le Soler, branche solaire du syndicat professionnel des énergies renouvelables (SER), a dévoilé une vision ambitieuse pour le photovoltaïque issue du livre blanc sur les énergies renouvelables annoncé par le SER au printemps dernier. Cette vision se traduit par un parc PV d'une puissance cumulée de près de 20 GW en 2020, et de près de 45 GW en 2030, avec un coût de développement maîtrisé …



Dans son livre blanc sur les énergies renouvelables, le SER a élaboré une vision pour les différentes filières à l’horizon 2020 et 2030. En avant-première, le Soler n'en a dévoilé que les propositions clés pour développer les énergies renouvelables en France : donner un nouveau souffle à l’éolien terrestre, déployer l’éolien en mer, reconstruire la filière photovoltaïque, profiter des atouts de l’hydroélectricité, amplifier l’essor de la chaleur renouvelable collective et industrielle, placer les énergies renouvelables au cœur du bâtiment et combattre la précarité énergétique, créer de nouvelles filières industrielles, exploiter tous les potentiels de la biomasse énergie, faciliter l’accueil des énergies renouvelables sur les réseaux, atteindre l’autonomie énergétique dans les îles, consolider l’industrie des énergies renouvelables, et mettre le cap sur l’international.

Au-delà, Arnaud Mine, président du Soler, a détaillé la vision du SER-Soler pour le photovoltaïque. Une vision qui passe, évidemment, par une phase de reconstruction de la filière photovoltaïque française, soutenue par la baisse progressive des coûts des systèmes et tirée par l'émergence de normes ambitieuses pour la performance énergétique des bâtiments , et qui serait suivie d'un programme ambitieux de déploiement du PV dans le pays.

Pour Arnaud Mine, « en France, l’électricité photovoltaïque sera compétitive vis-à-vis des autres sources de production d’énergie dès 2015 dans le Sud du pays et à partir de 2018 dans la majeure partie des régions du Nord. Dès 2020, une très grande majorité des installations photovoltaïques n’auront plus besoin d'un soutien financier tel que les tarifs d'achat. »

Coût du programme de développement de la filière photovoltaïque
Le programme de développement de la filière photovoltaïque établi par le SER vise à créer une industrie capable de pourvoir à 50% des besoins propres du pays et d'exporter le reste. En clair : capacité de production de modules de 2,5 GW ; capacité de production de cellules de 1,5 GW ; capacité de production de structures de 2,5 GW ; capacité de production d’autres éléments de 1,5 GW. Le nombre d'emplois devrait s'élever à 12000 dans l'industrie et à 50 000 dans l'ingénierie et l'installation en 2020.
En 2020, le programme « industrie photovoltaïque » devrait coûter entre 13 €/an et 41 €/an par foyer (soit une facture globale de 2000 M€). Ce coût devrait par la suite connaître une décroissance et tomber à quelque 700 M€ en 2033 (soit entre 4,5 €/an et 15€/an) et s’annuler aux alentours de 2040.

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JNPV 2011 : une première réussie pour l'état de l'art national dans la R&D photovoltaïque

Silicium>Couches minces>Autretechno>France>Technologies>R&D
20/12/2011 00:00:00 :

DOURDAN -. Ambiance plus que studieuse la semaine dernière aux Journées Nationales Photovoltaïques, organisées du 13 au 16 décembre à Dourdan par la Fédération de recherche du CNRS pour le photovoltaïque francilien(1). Et succès total pour cette première édition qui a donné un vaste aperçu de la richesse des travaux, et des résultats, de recherche dans le PV en France. Plus de 30 présentations orales, 75 posters et deux tables rondes ont attiré quelque 200 personnes venues de toute la France, avec 76 établissements représentés dont 50 laboratoires académiques, 5 institutionnels et 21 industriels …



Les étudiants thésards représentaient près d'un tiers des participants. Avec ses huit sessions dédiées aux différentes approches technologiques dans le photovoltaïque, recouvrant tant les diverses filières que des thèmes transverses jusqu'au PV à concentration, le programme scientifique des JNPV a montré que la France est active dans quasiment tous les secteurs (voir ici). Histoire de préciser le contexte, et de permettre à tout un chacun de replacer ses propres recherches dans un environnement global, chaque session a débuté par une présentation, par le modérateur, de l'état de l'art de la thématique abordée.

L'organisation de ces premières JNPV s'inscrit dans une démarche globale entamée par la communauté de la R&D sur le photovoltaïque, et en particulier par le CNRS, en France, qui vise notamment à accélérer l'avènement du photovoltaïque grâce à des recherches amont en soutien à l’innovation industrielle, en partenariat avec d’autres acteurs comme les universités, le CEA et les industriels eux-mêmes. Illustration parfaite de cette démarche, les deux tables rondes de ces JNPV étaient dédiées, l'une, à l'industrie du PV en France et, l'autre, à la politique scientifique dans le PV sur l'Hexagone.

La première a été l'occasion d'une discussion intéressante entre des acteurs, pour la plupart industriels, sur les difficultés actuelles et l'avenir de l'industrie du photovoltaïque en France, avec le cas de Photowatt en ligne de mire. Société historique du PV en France et active avec un certain succès jusqu'au milieu des années 2000 dans la Sun Belt(2), Photowatt a voulu se développer sur le marché français lorsque celui-ci est devenu prometteur avec des tarifs d'achat incitatifs en 2006. Ces derniers ont toutefois attiré aussi nombre de fournisseurs étrangers, avec une pression sur les prix qui s'est encore renforcée cette année du fait des surstocks existants et de la surcapacité de production. Avec, en filigrane, les modifications successives de la réglementation tarifaire qui ont réduit le marché français, pour l'instant, à une peau de chagrin.

Si une seule idée pouvait résumer l'ensemble des échanges, ce serait peut-être l'échange question-réponse initié d'entrée de jeu par Jean-Louis Bal, président du SER, avec la question « y a-t-il une partie de la chaîne de valeur du photovoltaïque qui doit être développée en priorité ? faut-il donner priorité à une partie plutôt qu'à une autre ? » La réponse unanime des intervenants a été claire : « non, il faut développer toutes les étapes de la chaîne car des points faibles signifieraient une dépendance des importations, qui pourrait coûter cher à terme. »

La deuxième table ronde s'est close, elle, sur le conseil de Wolfgang Palz, directeur du World Renewable Energy Council (WREC) de « prendre son destin en mains et de développer la R&D en relation avec l'industrie depuis l'amont jusqu'au prototype » d'une part, et sur l'assurance du soutien du Conseil général de l'Essonne au projet d'Institut photovoltaïque d'Ile-de-France (IPVF) d'autre part. L'IPVF(1) est en effet en attente de labelisation dans le cadre de la création des instituts d’excellence en énergies décarbonées (IEED). Clairement illustré au travers des JNPV, le dynamisme des filières scientifiques a en effet aussi montré la nécessité et l'urgence de créer l'IPVF afin de regrouper les activités de R&D en Ile-de-France pour améliorer leur potentiel (loi d'échelle) en association avec les partenaires industriels (laboratoire commun).

Une partie exposition complétait ces JNPV, avec essentiellement du matériel de mesure et d'autres outils destinés aux laboratoires. « Nous sommes à un tournant de la recherche. Il faut que les laboratoires s'adaptent aux nouvelles exigences des matériaux et s'équipent en conséquence », nous a confié Jean-Luc Pelouard, l'un des acteurs du comité d'organisation et animateur du groupe de recherche « Physique des dispositifs » et en particulier du programme PV Solar, au Laboratoire de photonique et de nanostructures (LPN) du CNRS à Marcoussis.

(1) Voir également notre article
(2) La Sun Belt, ou ceinture du soleil, regroupe les pays proches de l'équateur dans une limite de 35° au nord et au sud.

La prochaine édition des JNPV est d'ores et déjà dans les esprits des organisateurs, et se tiendra vraisemblablement en novembre ou décembre 2012.

Pour en savoir plus sur la R&D dans le photovoltaïque en France et en particulier sur les JNPV, cliquer ici et encore ici

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La CRE estime à 1,5 milliard d'euros la part de la CSPE due au photovoltaïque en 2012

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
20/12/2011 00:00:00 :

La Commission de régulation de l'énergie (CRE) vient d'estimer à 4,3 milliards d'euros les charges prévisionnelles de service public de l'électricité (CSPE) au titre de l'année 2012, soit 60% de plus qu'en 2010 et 25% de plus que les charges 2011 (estimées en octobre dernier). La part due au photovoltaïque représenterait 1,5 milliard d'euros, soit près de 36% du montant total, dont 32,3% pour la métropole et 3,6% pour les zones non interconnectées …



Pour couvrir les charges prévisionnelles en 2012, la CSPE devrait s'élever à 13,7 €/MWh. Or son montant a été fixé à 9 €/MWh jusqu'au 30 juin 2012 et n'augmentera ensuite qu'à 10,5 €/MWh jusqu'au 31 décembre 2012. Partant, la CRE estime le défaut de compensation supporté par EDF à 1,3 milliard d'euros pour 2012.

Au total, les charges liées aux énergies renouvelables devraient représenter 52 % de la CSPE prévisionnelle au titre de 2012.

Pour plus d'informations, cliquer ici

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Le marché mondial des onduleurs aurait baissé de 20% au 3e trimestre 2011

Conversion >Conjoncture>Etudes de marché>Allemagne>Europe>Reste du monde
14/12/2011 19:25:00 :
Le marché mondial des onduleurs pour le photovoltaïque aurait diminué de 20% au 3e trimestre 2011 comparé au 3e trimestre 2010, surtout à cause d'un marché allemand « léthargique », en retrait de 50% sur la période, estime IMS Research. Sur l'ensemble de l'année, le marché mondial afficherait toutefois une progression et passerait la barre des 25 GW …



Les onduleurs ont été commercialisés à des prix relativement stables en euros au 3e trimestre mais le prix moyen de vente aurait tout demême été inférieur de quelque 15% à ce qui se pratiquait en 2010. Les fournisseurs hors-Eurozone auraient, eux, souffert d'une pression plus intense, les variations de change €/$ faisant baisser les prix d'environ 5% par rapport au trimestre précédent. Pour Tom Haddon, analyste sur le marché PV chez IMS Research, « la pression sur les prix continuera à caractériser le marché, et il ne serait pas sage de miser sur une stabilité des prix à plus long terme. »

Les livraisons d'onduleurs auraient reculé de 8% au niveau mondial au 3e trimestre 2011 comparé au 3e trimestre 2010, avec une baisse de 50% sur le marché allemand soit, en terme de puissance, de plus de 1 GW,

Malgré cela, SMA Solar Technology, leader mondial dans les onduleurs pour le PV, aurait réussi à maintenir sa part de marché à plus de 30% grâce à une orientation renforcée à l'export.

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François Loos, bientôt officiellement nommé à la tête de l'Ademe ?

Nominations>France>Politique/Réglementation
20/12/2011 00:00:00 :

Après les audits en Commission du développement durable et au Sénat la semaine dernière, les groupes d'élus ont donné le feu vert pour la nomination de François Loos, député UMP du Bas-Rhin et conseiller régional d’Alsace, à la présidence de l'Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) par le président de la république. A noter que M. Loos a, lors des deux audits, vigoureusement défendu la filière française du photovoltaïque

M. Loos a notamment assuré « avoir été très actif pour chercher à attirer des fabricants de cellules et de modules PV dans ma région. J'ai aussi été l'un de ceux qui ont été atterrés par le moratoire, les changements des tarifs d'achat et la nouvelle réglementation. J'ai longtemps essayé de voir avec Matignon s'il n'était pas trop tard pour changer quelque chose … Il faut accepter de surpayer l'électricité pour monter une filière industrielle en France. Sur le montant, c'est au gouvernement de décider. »

Pour visionner l'audit au Sénat, cliquer ici
Pour visionner l'audit en Commission du développement durable, cliquer ici

Le conseil d’administration de l’Ademe du 30 novembre 2011 avait proposé François Loos pour remplacer Philippe Van de Maele au poste de président. M. Loos avait été nommé membre du conseil d'administration de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie en qualité de représentant de l'Etat par décret du 28 novembre 2011. M. Van de Maele avait, lui, pris ses fonctions à la tête de l'Ademe en 2009.

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L’Echo du Solaire vous souhaite de bonnes fêtes

France
20/12/2011 09:52:29 :

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SOMMAIRE du 20/12/2011
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Couches minces : Oerlikon annonce un coût de production de 0,35 €/Wc
Livre Blanc des Énergies Renouvelables vise 45 GW de puissance PV en 2030 !
JNPV 2011 : une première réussie pour l'état de l'art national dans la R&D photovoltaïque
La CRE estime à 1,5 milliard d'euros la part de la CSPE due au photovoltaïque en 2012
Le marché mondial des onduleurs aurait baissé de 20% au 3e trimestre 2011
François Loos, bientôt officiellement nommé à la tête de l'Ademe ?
L’Echo du Solaire vous souhaite de bonnes fêtes
 EN BREF
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