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Le SER ambitionne une puissance PV installée de 40 GW à l'horizon 2030 en France

Solairethermique>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation>Subventions
24/01/2012 14:37:23 :

Comme annoncé au printemps 2011, le SER (Syndicat des énergies renouvelables) a dévoilé le Livre blanc des énergies renouvelables qui propose une feuille de route afin d'atteindre 25% d'énergie non fossile et non fissible à l'horizon 2020.
 
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Ce guide se décline en douze propositions et 49 outils concrets. Pour le solaire photovoltaïque, l'objectif de puissance installée a été fixé à 20 GW en 2020, et à 40 GW en 2030. La proposition du SER consiste avant tout à « reconstruire la filière après une année 2011 destructrice », pour reprendre les termes de Jean-Louis Bal, président du SER. Pour le solaire thermique, l'objectif a été placé à 927 ktep en 2020, contre 65 ktep en 2010 …

Pour Jean-Louis Bal, « un objectif de 23 à 25% d'énergie de source renouvelable à l'horizon 2020 est tout à fait réaliste. » Un tel développement nécessite évidemment d'importants investissements mais, en retour, les bénéfices sont chiffrables, toutes filières confondues, à 125000 nouveaux emplois d'ici à 2020, 3,4 milliards d'excédent pour la balance commerciale en 2020, et 20 millions de tonnes de CO2 évitées. Pour la seule filière photovoltaïque, le nombre d'emplois est estimé à 56200 d'ici à 2020 (contre 18800 aujourd'hui), dont 13100 emplois industriels, 7600 emplois dans la construction et 35500 emplois dans les services. Pour le solaire thermique, le nombre d'emplois est estimé à 10000 d'ici à 2020, contre 3740 aujourd'hui.

Les douze propositions du Livre blanc
1. Donner un nouveau souffle à l’éolien terrestre
2. Déployer l’éolien off shore et les énergies marines
3. Reconstruire la filière photovoltaïque
4. Profiter des atouts de l’hydroélectricité
5. Amplifier l’essor de la chaleur renouvelable : biomasse, géothermie et solaire thermique
6. Placer les énergies renouvelables au coeur du bâtiment et combattre la précarité énergétique
7. Créer de nouvelles filières industrielles
8. Exploiter tous les potentiels de la biomasse énergie
9. Faciliter l’accueil des énergies renouvelables sur les réseaux électriques
10. Atteindre l’autonomie énergétique dans les régions ultramarines
11. Consolider l’industrie des énergies renouvelables
12. Mettre le cap sur l’international

Cette feuille de route est aussi à visée politique, autant pour le débat sur la transition énergétique que sur le secteur de l'emploi, et arrive donc à point nommé avant les échéances électorales de ce printemps 2012. Le colloque du SER du 7 février prochain notamment constituera l'occasion pour les candidats à la présidentielle, présents en direct ou par le biais de leurs mandataires, de se prononcer au cours d'une table ronde.

Les propositions pour reconstruire la filière PV
Après une perte de 7000 emplois en 2011 dans une filière qui en comptait 25000 à fin 2010, le secteur du photovoltaïque se retrouve en effet confronté à une année 2012 encore plus difficile. Si l'activité reste encore un peu soutenue en ce début d'année grâce aux derniers projets ayant survécu au moratoire, rien n'est acquis au-delà de juin prochain. Surtout que le marché du résidentiel, totalement déstabilisé par la communication négative plus ou moins orchestrée par le gouvernement il y a un an, est toujours d'au-moins 40 à 50% en-dessous de son potentiel.

Un objectif de 20 GW semble donc indispensable, selon le SER, pour permettre l’émergence d’un tissu d’entreprises pérennes. Il se traduirait par un rythme moyen annuel de 1700 MW de puissance installée jusqu'en 2020 avec un coût de 1950 millions d'euros pour le consommateur, au travers de la CSPE, à la même échéance, soit une augmentation de 12% de ladite CSPE d'ici 2020.

Mais l'objectif seul ne suffit pas. « Il faut mettre un terme à l'instabilité tarifaire, étendre les tarifs d'achat aux centrales PV au-delà de 100 kW jusqu'à 12 MW en supprimant au passage les appels d'offres, réduire les délais d'instruction d'ErDF, surveiller les coûts de raccordement. Plus généralement, pour assurer à la France une position honorable dans ce secteur, il importe d'inscrire le développement du PV dans la programmation pluriannuelle des investissements, et revoir les objectifs à la hausse de 5,4 GW à 20 GW en 2020 voire plus dans la mesure où l'énergie solaire devient de plus en plus compétitive grâce à une baisse massive des coûts. Elle aura ainsi de moins en moins besoin de soutien financier. Pour autant, nous n'en sommes pas là, des aides sont encore nécessaires. Le mécanisme de décroissance des tarifs d'achat doit toutefois se baser sur des indicateurs réalistes et sur les coûts passés avec une analyse fine des objectifs, et non pas simplement sur la comptabilisation des projets entrés en file d'attente, dont on sait à l'avance qu'ils ne seront pas tous réalisés », souligne Jean-Louis Bal.

De fait, les tarifs d'achat viennent de baisser pour le troisième trimestre consécutif depuis la mise en place du nouveau cadre réglementaire début mars 2011. Cette nouvelle baisse de 4,5% pour les installations résidentielles et de 9,5% pour les autres installations n'avait pas encore été publiée vendredi dernier, quand le SER a présenté son Livre blanc, mais avait été plus ou moins anticipée. « Sur un an, la diminution des tarifs d'achat approche ainsi des 37-38%. C'est tout simplement insoutenable », s'insurge Jean-Louis Bal. « Quelle industrie peut survivre à une telle dégringolade ? Le Livre blanc constitue notre proposition pour le développement des énergies renouvelables en France, et pour le photovoltaïque en particulier. Pour ce secteur, mon indice de confiance dans un changement réglementaire plus favorable est d'environ 50% », nous a-t-il confié.

Pour soutenir le développement des filières thermiques, le SER propose d'étendre le budget accordé au Fonds chaleur de 200 à 500 M€/an de 2013 à 2020. Le syndicat souhaite en particulier relancer le solaire thermique en lui dédiant une enveloppe spécifique au sein du Fonds chaleur et un quota par région afin que des projets collectifs émergent.

« La France a des compétences historiques dans la plupart des filières industrielles d'énergies renouvelables, et dans le photovoltaïque en particulier. Mais il s'agit aussi de marchés fortement évolutifs avec une importante dose d'innovation. La France a ainsi une expertise dans le solaire photovoltaïque et à concentration, avec une présence sur l'ensemble de la chaîne de valeur, du silicium aux couches minces, des équipements de production à la fabrication de cellules solaires et à l'assemblage de panneaux PV. Néanmoins, des développements continus restent nécessaires si la France veut toujours être présente demain sur ces marchés », a notamment précisé Eric Vincent, vice-président senior, responsable énergies renouvelables chez GDF-Suez. D'où l'importance de la création prochaine d'un institut d'excellence pour la R&D dans le photovoltaïque à couches minces en Ile-de-France (IPVF), en complément de l'Institut national de l'énergie solaire (INES) à Chambéry.

Télécharger la contribution du Syndicat des énergies renouvelables au débat sur la politique énergétique : Livre blanc des énergies renouvelables

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Photovoltaïque : la baisse des tarifs d'achat continue

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
24/01/2012 14:36:33 :

Comme prévu, la CRE (Commission de régulation de l'énergie) a publié le bilan des centrales photovoltaïques installées et en file d'attente au 4e trimestre 2011 ainsi que les coefficients de baisse des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque à effet rétroactif au 1er janvier. Résultat : -4,5% pour les installations PV dans le résidentiel et -9,5% pour les autres types d'installations, comme aux 1er juillet et 1er octobre 2011 …



Pour tous les détails concernant l'évolution vers les nouveaux tarifs, cliquer sur Délibération de la CRE

Pour consulter l'arrêté du 4 mars 2011 fixant le cadre réglementaire actuel, cliquer Conditions d'achat de l'électricité PV

Pour toutes les informations publiées par la CRE, y compris les bilans des demandes de raccordement et des installations, cliquer Délibération de la CRE du 17 janvier 2012 portant communication au Gouvernement des valeurs des coefficients S3 et V3 définis dans l’arrêté du 4 mars 2011 fixant les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations utilisant l’énergie radiative du soleil

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Scénario Négawatt : le photovoltaïque fournirait 9% de la production d’énergie et 22% de la production d’électricité en 2050

France>Politique/Réglementation
23/01/2012 14:03:15 :

Vendredi dernier, l’association Négawatt a présenté à la presse son manifeste pour réussir la transition énergétique d’ici à 2050. Davantage qu’une vision, cet outil d’aide à la décision veut tracer une trajectoire pour réduire presque entièrement la dépendance de la France aux énergies fossiles, se passer totalement du nucléaire en à peine plus de deux décennies et diviser nos émissions de CO2 d’origine énergétique par 16 d’ici 2050. La méthodologie de l’association, qui brasse plus de 2500 variables de consommation, s’appuie sur trois piliers fondamentaux : la sobriété énergétique (une diminution de la demande énergétique de près des deux-tiers !), l’efficacité énergétique, et le recours aux énergies renouvelables, qui représenteraient 91% des ressources énergétiques de la France en 2050, réparties en une dizaine de filières dont le photovoltaïque…

La publication de cet ouvrage(*) arrive à point nommé dans le débat présidentiel. « Le débat a changé de nature : ce n’est plus un débat technique sur la transition énergétique. On connaît les techniques, leur faisabilité. On sait que c’est possible. L’heure est maintenant à dire combien ça coûte, combien ça rapporte, à la fois en emplois et en euros », souligne Thierry Salomon, co-auteur avec Marc Jedliczka et Yves Marignac de l’ouvrage. Thierry Salomon est président depuis 2003 de l’association Négawatt, association qui compte aujourd’hui plus 1000 membres, dont 25 experts et praticiens de l’énergie (ingénieurs, architectes, sociologues, économistes, etc.) qui ont élaboré ce scénario de transition. L’ouvrage propose 10 mesures permettant une mise en œuvre opérationnelle de cette transition énergétique, en explicitant les bénéfices économiques et sociaux des choix proposés.

D’aucuns critiqueront l’ambition de la réduction de la demande énergique (une diminution de la demande d’énergie primaire de près de 65% par rapport à 2010, permise par l’isolation des bâtiments, le changements des comportements collectifs ou individuels, etc.) « Malgré cette réduction, un haut niveau de services énergétiques est maintenu pour les besoins fondamentaux de chaleur, de mobilité et d’électricité », rétorque Thierry Salomon. D’autres jugeront irréaliste l’arrêt programmé de la production d’électricité nucléaire. Vous trouverez dans le manifeste les arguments de l’association pour vous faire votre propre opinion.

Quant au photovoltaïque, -raison d’être de notre publication-, il fait partie des six grandes énergies renouvelables proposées par le manifeste, mais loin derrière la contribution de la biomasse. La biomasse sous toutes ses formes –solide(bois), liquide (biocarburants) et gazeuse (méthane de synthèse ou biologique) fournirait en effet en 2050 plus de 45% de la production énergétique tous usages confondus (chaleur, mobilité, électricité), soit au total près de 500 térawattheures. Dans la modélisation proposée par Négawatt, le photovoltaïque fournirait 9% de la production d’énergie et 22% de la production d’électricité en 2050, derrière l’éolien (18% de l’énergie primaire et plus de 50% de l’électricité) mais devant l’hydraulique (7,5% et 20%). Les biocarburants, la géothermie et le solaire thermique feraient pratiquement jeu égal avec, chacun, 4% à 5% de la production totale d’énergie.

Le photovoltaïque fournirait ainsi 90 térawattheures en 2050, contre moins de 2 térawattheures en 2011, avec 2/3 par des systèmes sur bâti (soit 5% de la surface de toutes les toitures en France) et un tiers par des centrales au sol (soit 50 000 hectares). L’association souhaite en effet que les parcs au sol soient réservés à des terrains qui n’entrent pas en concurrence avec des usages prioritaires, notamment l’alimentation, la production de matières premières et la biomasse-énergie. Quant aux systèmes sur toitures, Marc Jedliczka, président d’Hespul, dénonce le choix aberrant de la France de l’intégration au bâti, qui freine l’essor du PV dans l’Hexagone. Dans le scénario 2050, une bonne part des systèmes PV serait d’ailleurs constituée de systèmes surimposés ou simplement fixés en toiture ou en façade sans avoir à assurer l’étanchéité de l’immeuble.

En outre, la surcapacité de production actuelle des panneaux (une capacité de production mondiale multipliée par deux pour un marché qui n’a crû que de 50% l’an passé), qui a conduit à une chute des prix et un renforcement de la main-mise des producteurs chinois sur les modules PV (liée davantage à un accès facilité au crédit qu’à une main-d’œuvre bon marché) n’inquiète pas outre mesure Marc Jedliczka. « Le panneau devient simplement moins important dans le coût d’une installation, ce qui est plutôt une bonne nouvelle », précise le spécialiste. En clair, cela pourrait développer la demande et donc favoriser la création d'emplois non délocalisables autant dans les bureaux d’études que pour la mise en œuvre, l’intégration et l’installation des systèmes.
Frédéric Fassot

"Manifeste négaWatt - Réussir la transition énergétique", de Thierry Salomon, Marc Jedliczka et Yves Martignac, Actes Sud, 368 pages, 20 euros

____

Les 10 mesures du Manifeste négaWatt
3 mesures structurelles :
1. La création d’une Haute Autorité indépendante de la transition énergétique
2. La gouvernance territoriale de l’énergie
3. Pour un urbanisme ancré dans les territoires
4 mesures sectorielles sur la consommation :
4. La sobriété énergétique dans le bâtiment
5. L’efficacité énergétique dans le bâtiment
6. L’optimisation des usages de l’électricité
7. La régulation des transports grâce à la “redevance à la prestation”
2 mesures sur la production :
8. La fin maîtrisée de la production nucléaire
9. Le soutien à l’essor des énergies renouvelables
1 mesure – phare pour assurer le financement de la transition énergétique :
10. La contribution fiscale sur l’énergie primaire et les externalités
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Marché mondial du PV : 24, 26 ou 28 GW l'an passé ?

Centralesphotovoltaïques>Conjoncture>Etudes de marché>Europe>Etats Unis>Chine>Reste du monde
24/01/2012 14:33:26 :

Quid du marché mondial du photovoltaïque en 2011 ? Pour Digitimes, il aurait progressé de 17,1% l'an passé, à 24 GW, et augmenterait de 11,9% cette année, à 26,9 GW. Pour IMS Research, il aurait atteint 26 GW, et devrait se situer entre 26 et 29 GW l'an prochain. Enfin, pour Bloomberg New Energy Finance (voir sur www.bloomberg.com), il aurait atteint 28 GW l'an passé, en hausse de 54%, et la firme plutôt pessimiste, prévoit une croissance de moins de 10% pour 2012 …

Pour Digitimes, un contrôle strict des programmes d'aides entraînerait un ralentissement dans de nombreux pays (Allemagne, Italie, France, …) en 2012, mais la baisse des coûts des systèmes PV contribuerait à maintenir une certaine demande, notamment au Japon, en Chine, en Inde et aux États-Unis. Au plan géographique, l'Europe serait resté le marché dominant en 2011, avec deux pays « forts », l'Allemagne et l'Italie, mais sa part du marché mondial aurait tout de même baissé à 65,5%, tandis que le marché nord-américain aurait représenté 9,2%, et les marchés asiatiques émergents et la Chine 18,7%. La surcapacité de production devrait rester à l'ordre du jour, et les prix continueraient de baisser mais à un rythme bien moindre que ces deux dernières années.

Pour Bloomberg New Energy Finance, les investissements dans les installations solaires ont augmenté de 36% en 2011, à 136,6 milliards de dollars au niveau mondial, dont 73,6 milliards de dollars pour les installations PV en toiture. Ce dernier secteur était particulièrement tiré par deux marchés porteurs, l'Alllemagne et l'Italie. « Ceci dénote une performance remarquable en terme de puissance installée puisque, parallèlement, les prix des panneaux photovoltaïques ont chuté de près de 50% l'an passé, et de 75% comparé à mi-2008 », souligne Michael Liebreich, responsable exécutif de Bloomberg New Energy Finance.

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PV : la baisse des coûts sera tirée par la chute du prix du silicium en 2012

Silicium>Panneaux >Conjoncture>Etudes de marché
24/01/2012 14:32:00 :

Le prix du silicium a chuté de plus de 60% en 2011, de 80 $/kg en mars à moins de 30 $/kg en décembre, selon une récente étude de GTM Research, et a entraîné des renégociations de contrats de livraison. Il devrait logiquement en résulter un prix moyen de vente nettement plus faible en 2012, se traduisant par une économie de coût de 0,20 $/W pour les fabricants de panneaux photovoltaïques en silicium cristallin. Le prix de ces derniers tomberait ainsi en-dessous de 0,70 $/W …

Après des années de pénurie de silicium ayant entraîné des prix de 400 $/kg sur le marché spot aux alentours de 2008, l'extension des capacités de production à coups d'investissements agressifs a abouti aujourd'hui à une surcapacité phénoménale qui va tirer le prix du silicium vers les 20 $/kg, estime GTM Research.

Pour GTM Research, cette évolution menace la survie d'un grand nombre des quelque 170 fabricants de silicium désormais actifs de par le monde, et pourrait résulter en de vastes opérations de consolidation. Les grands fournisseurs tels que GCL Solar, Hemlock, REC Solar, OCI, Tokuyama, et Wacker, seraient toutefois, eux, financièrement assez solides pour surmonter une période de « vaches maigres ».

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L'électricité solaire à 12 c€/kWh dans les régions du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord

Centralesphotovoltaïques>Etudes de marché>Reste du monde
24/01/2012 14:30:42 :

Selon une étude réalisée conjointement par l'ESIA (Emirates Solar Industry Association) et PriceWaterhouseCoopers (PwC), la production d'électricité solaire serait compétitive dans la plupart des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. Des simulations auraient en effet démontré que la parité réseau serait atteinte dès un prix de 63 €/baril pour le pétrole et de 10 €/MMBtu (million Btu) pour le gaz naturel liquéfié …

D'après les auteurs de l'étude, les marchés à fort potentiel solaire sont des pays qui soit dépendent des importations de pétrole pour leurs besoins en énergie (Jordanie, Maroc), soit achètent d'énormes volumes de leur production nationale de pétrole (Arabie Saoudite, Koweit), soit importent du gaz (Dubai, Koweit).



Pour les calculs comparatifs, l'ESIA a tablé sur :
- un coût de 1,90 €/W pour les installations solaires ;
- un coût opérationnel de 23 €/kW/an ;
- un rendement de conversion de 21% :
- un coût de financement de 8%.

Consulter l'étude de l'ESIA : Sunrise in the desert

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SOMMAIRE du 24-01-2012
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 L'ESSENTIEL
Le SER ambitionne une puissance PV installée de 40 GW à l'horizon 2030 en France
Photovoltaïque : la baisse des tarifs d'achat continue
Scénario Négawatt : le photovoltaïque fournirait 9% de la production d’énergie et 22% de la production d’électricité en 2050
Marché mondial du PV : 24, 26 ou 28 GW l'an passé ?
PV : la baisse des coûts sera tirée par la chute du prix du silicium en 2012
L'électricité solaire à 12 c€/kWh dans les régions du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord
 REVUE DE PRESSE
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